« Les filles ont hâte de se retrouver »
Quel bilan tirez-vous de cette saison ?
Après l’annonce officielle de l’arrêt de toutes les compétitions indoor au niveau amateur, difficile de faire un bilan sportif. L’équipe N a joué deux matchs en octobre. Même si ces deux rencontres se sont soldées par une défaite, la perspective était bonne pour le maintien. Chez les jeunes, seuls les M garçons et les M filles ont participé au premier tour de coupe de France.
Les activités ont-elles pu se poursuivre ?
Aujourd’hui
elles se déroulent dans des conditions dictées par les mesures sanitaires. La pratique dans les gymnases nous étant interdite, nous aurions pu faire le choix de tout arrêter. Mais notre association a aussi une vocation sociale et éducative, c’est pourquoi nous avons transféré nos activités en extérieur sur le terrain de beach-volley. C’est là notre véritable challenge cette saison.
Nous réussissons plutôt bien, avec de plus en plus de pratiquants. Je remercie tous les entraîneurs qui sont toujours sur le pont et ont su s’adapter.
Quelles sont les perspectives pour la fin de saison et la suivante ?
Difficile de se projeter car nous ne sommes pas maîtres de la situation. Nous aimerions pouvoir nous entraîner de nouveau dans le gymnase avant la fin de saison. Cela nous permettrait de retrouver le goût du jeu avant la fin de saison en organisant des rencontres amicales et des tournois. Pour la fin de saison, la fédération a mis en place les championnats de beach-volley et nous allons engager les équipes jeunes. Nous espérons que la saison prochaine se déroulera normalement ou presque. Les filles de la N ont hâte de pouvoir se retrouver. Le coach a toute confiance dans le collectif en place. Il intégrera vraisemblablement de jeunes éléments prometteurs.
[avant les annonces de Macron mercredi],
Avez-vous des craintes sur le plan financier ?
Nous ne devons pas nous attendre à une aide significative de la fédération, qui nous a déjà annoncé qu’elle ne pouvait pas se permettre d’envisager le remboursement des engagements et des licences. Nous avons entrepris toutes les démarches possibles pour obtenir des aides de l’État mais les subventions restent aléatoires. La municipalité s’efforce de poursuivre son accompagnement financier, considérant le rôle que joue notre association. Nos partenaires continuent à nous suivre et respectent leurs engagements. Notre recherche reste active, mais il est difficile dans ce marasme économique de solliciter des entreprises privées. Malgré tout, nous gardons confiance en l’avenir et l’abordons sereinement.