« Rester présent avec un service de qualité »
Ce n’est ni un fleuve tranquille, ni la Bérézina. Le regard jeté sur la plus belle rade du Var (de France, du monde ?), le dernier né des hôtels toulonnais s’ingénie à maintenir le cap.
« L’annonce du Président a encore plus complexifié l’activité, confirme Lila Nammathao, directrice de l’Eautel. On se doit de rester présent, pour continuer à proposer un service de qualité, faire vivre une expérience au client. Et même lui donner le moral. »
Le week-end de Pâques, dernier souffle de liberté en avril, n’a provoqué ni réservation de dernière minute, ni annulation. Pour le reste, l’Eautel a plutôt enregistré « des reports de séjour ».
Sa clientèle vient de la région RhôneAlpes, Paris, parfois Brest, voire du sudouest. Autant dire, qu’elle ne sera guère libre de ses mouvements les quatre prochaines semaines.
« Quand même des besoins en hôtellerie »
Malgré des habitudes de réservations tardives, « souvent à J moins trois ou quatre », la directrice anticipe qu’il «y aura quand même des besoins en hôtellerie ».
Elle mise aussi sur la curiosité suscitée par un établissement nouveau, au design maritime, avec piscine chauffée en« rooftop », vue imprenable sur mer et montagne. « C’est ce qu’on met en avant. On arrive quand même à donner de l’effet ». Avec une grosse adaptation depuis la fermeture de la salle de restaurant, en novembre. Désormais, c’est en chambre que la table est dressée. « On a de la chance, le mobilier est neuf, les chambres grandes. Le room service est devenu un autre de nos savoir-faire. »
Les salariés, actuellement, contre à l’ouverture, « sont polyvalents et assurent le service auprès du client ».
Lila Nammathao le confie volontiers :
« On a hâte de rouvrir le restaurant en terrasse. Et d’aborder la saison estivale… que les autres hôteliers ont connue l’an dernier. »
L’Eautel avait bordé ses premiers lits en septembre .