Si proches, si loin
Dominées par les Panthères, les Rebelles ont logiquement cédé pour la deuxième fois dans ce mini-championnat. Elles laissent la tête à Fleury, au goal-average.
Le choc entre les deux poids lourds des playdowns a tenu toutes ses promesses. Mais, contrairement à il y a une semaine dans le Var où le TSCV avait gagné à la régulière (25-23), il a manqué cette fois-ci quelques ingrédients pour récidiver. Malmenées pendant l’essentiel de la rencontre et pourtant proche du hold-up en fin de match, les Rebelles ont payé cher leur inconstance, une certaine fatigue de la répétition des efforts et leur perméabilité défensive.
Retard à l’allumage
Le manque de ressources physiques, quatre jours après la victoire à Plan-deCuques
(21-28), s’est fait ressentir, tant la bande à Stéphane Plantin a mis longtemps à trouver la justesse escomptée.
Hormis la première minute, où Marine Depuis lançait les hostilités, le TSCV a passé son temps à colmater les brèches et à tenter de s’accrocher à la vista et à l’efficacité des Panthères. Très vite, les Rebelles multipliaient les maladresses et piochaient en attaque placée, ne marquant qu’un seul petit but après sept minutes de jeu (4-1, 7e).
Si le collectif varois était à la relance, le FLHB ne desserrait pas l’étreinte, bien au contraire, porté par la réussite explosive de l’arrière
Vidak et les parades de sa gardienne Moreschi (10-5, 14e). Toulon/Saint-Cyr retrouvait quelques couleurs quand Anna Berger-Wierzba commençait son show. La Danoise sonnait la révolte pour marquer quatre buts consécutifs et redonnait un nouvel élan à sa formation (14-11, 22e), qui finalement limitait les dégâts à mi-parcours (16-13, 30e)
Une remontée fulgurante vaine
Sauf qu’aussitôt cette embellie se heurtait à l’implacable réussite des Loirétaines qui bonifiaient chaque ballon d’attaque pour conserver son bien (21-15, 37e). Malgré les vents contraires, les Varoises n’abdiquaient pas pour autant (24-20, 47e). Petit à petit, l’ascendant changeait de camp et le TSCV redistribuait les cartes par les éclairs d’Eden Julien (25-25, 53e). Alors que le come-back semblait se transformer en hold-up parfait, Toulon/Saint-Cyr payait dans la foulée sa débauche d’énergie. Maladroite et perméable défensivement, la formation varoise baissait pavillon sanse avoir démérité (28-27, 59 ). Après trois succès de rang, c’est un mini-coup d’arrêt pour les Rebelles à huit journées de la fin, où le maintien demeure toutefois en bonne voie.