Var-Matin (Grand Toulon)

Avec Henri Mondino, la ligue Sud demeure dynamique

Aujourd’hui comme hier, la ligue Sud continue d’afficher un dynamisme exemplaire. Un succès qui incombe en partie à son président, Henri Mondino, qui a su fédérer et construire dans le partage.

- PHILIPPE BERSIA

Si la présidence de la FFR – qui a de nouveau été remportée cet automne par Bernard Laporte – continue d’être régulièrem­ent contestée à Paris (ce qui ne contribue pas forcément à faire avancer les choses aussi vite qu’elles devraient), le temps de la politique et des élections est maintenant passé dans les ligues régionales où le travail de fond et celui du quotidien ont repris leurs droits.

La ligue Sud, qui s’est prononcée en masse pour renouveler sa confiance à 88 % à Henri Mondino, également vice-président de la FFR chargé des territoire­s, est un parfait exemple de cette union sacrée qui doit prévaloir, à un moment donné, dans l’intérêt général du rugby.

Investi  jours sur  depuis  ans

Ainsi, Henri Mondino peut-il se targuer aujourd’hui d’une quasi-unanimité derrière ses projets présents et à venir (lire ci-dessous), l’essentiel de ses opposants ayant intégré depuis sa réélection les commission­s de travail mises en place.

Cette réussite ne doit rien au hasard, mais à la personnali­té, toute en rondeurs d’Henri Mondino et à son travail de 30 ans au service des gens et des clubs. Investi sept jours sur sept dans ses missions régionales et nationales, Henri (64 ans, de vrais problèmes de santé, mais une force peu commune) a su également fédérer autour de lui. Il peut s’appuyer sur des collaborat­eurs aussi fidèles que passionnés par leurs missions. Toujours guidé par «la volonté d’organiser le rugby régional pour favoriser la réussite de tout un chacun. L’envie d’amener le rugby partout, pour tous et pour toutes... » Quand il n’est pas amené à se déplacer pour apporter sa vision des choses et son expertise aux autres présidents de ligue dans le cadre de son mandat national, Henri, le bâtisseur, est chez lui, au Pradet et à la Maison du rugby dont il a été le grand artisan il y a dix ans. Comme pour confirmer la volonté de la ligue Sud de se rapprocher de tous les clubs. Sans laisser personne au bord du chemin, une petite soeur du siège varois vient même de naître en Avignon.

Ne rien lâcher à la Covid-

Mais, pour l’heure, c’est encore au complexe de « la Batie » que l’on retrouve l’essentiel des forces vives de la ligue, à l’écoute des clubs et de leurs besoins. Des forces qui ne veulent rien lâcher à la Covid-19 et continuent d’oeuvrer au quotidien, pour préparer des jours meilleurs tout en essayant d’apporter des solutions aux problèmes plus urgents.

Deux objectifs majeurs occupent aujourd’hui l’esprit d’Henri Mondino et de ses équipes : « Le premier est la reprise des compétitio­ns dans des conditions sanitaires, les plus acceptable­s possible. Le second, la réussite de la Coupe du Monde 2023 en France bien sûr, mais surtout à Nice et Marseille », précise le président qui fourmille d’idées et de projets autour de l’événement (lire ci-dessous). Suivi des affaires en cours, Comex tous les lundis, bureau tous les 15 jours et comité directeur tous les mois et demi, rythment ainsi encore la vie de la ligue Sud. Malgré l’arrêt de toutes les compétitio­ns, Henri Mondino peut s’en féliciter avant d’y retourner : «Onest meilleurs que les autres parce qu’on travaille plus ! », assure l’homme fort du rugby régional.

À ce jour, son bilan, servi par son dynamisme et sa volonté de construire dans le partage, en tout cas, est flatteur.

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(Photo Dominique Leriche) Henri Mondino (ici, lors de la présentati­on de sa liste en ) garde la confiance de la ligue Sud.

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