« Des éléments capables d’absorber nos consignes et de les appliquer »
Les pôles espoirs regroupent, dans chaque région de France, des jeunes basketteurs des catégories U et U. Des grands noms du basket actuel sont passés par le pôle espoirs de la Côte d’Azur, on pense aux internationaux Axel Julien (JDA Dijon), Isaïa Cordinier (Nanterre) ou bien encore Timothé Luwawu-Cabarrot qui évolue en NBA, du côté des Brooklyn Nets. En ce qui concerne la gent féminine, on retiendra la Lorguaise Carla Leite qui a intégré l’Académie de Tony Parker.
L’Insep, une finalité
Le pôle espoirs azuréen, il en existe également un autre dans la région à Aix-en-Provence, va devoir déménager, la mort dans l’âme. « Le club d’Antibes s’étant retiré du projet U élite, la mairie a décidé de ne plus nous nous mettre à disposition la salle Foch » ,explique Vincent Chetail, conseiller technique et sportif (CTS) à la FFBB auprès de la ligue Paca. Trouver une nouvelle structure d’accueil n’a pas été chose facile : « On a galéré, notre priorité était le Creps de Boulouris mais il n’a malheureusement pas donné suite à notre demande », poursuit le CTS. Pour intégrer le centre, les critères de sélection sont bien ciblés. « Nous cherchons des éléments capables d’absorber nos consignes et surtout de les appliquer. Le physique et la morphologie comptent aussi, notamment la taille et l’envergure », rajoute Vincent Chetail. Les enfants déjà formés ou en avance pubertaire ne font pas partie des priorités. La finalité des pôles espoirs est de voir les meilleurs joueurs de l’Hexagone intégrer le centre fédéral à l’Insep, puis porter le maillot des équipes de France jeunes. La structure lorguaise permettra aux futurs pensionnaires de s’entraîner deux fois par jour, à midi et en fin de journée, sauf le vendredi où les joueurs seront mis à disposition de leur club respectif. «Ilyatrèspeudepôlesen France qui offrent la possibilité d’un entraînement biquotidien, c’est une vraie plus-value », se félicite le CTS. Les douze filles et douze garçons qui seront retenus participeront au tournoi interligues (Til). Par ailleurs, les tests de sélection débutés fin mars, pour les basketteurs nés en et , sont à l’arrêt à la suite des dernières décisions gouvernementales. « On espère pouvoir reprendre au mois de mai, je n’ai pas encore fixé de date, on s’adaptera le moment venu », conclut Vincent Chetail.