Le dauphin bleu et blanc présent sur nos côtes
Protéger le dauphin bleu et blanc. « Dans les eaux azuréennes c’est l’espèce la plus présente et donc la plus souvent retrouvée avec nos fameuses marques de capture par engins de pêches », indique Adrien Gannier en transmettant des clichés de ce cher Stenella coeruleoalba près de la Marina de Villeneuve-Loubet ou encore au Cap d’Antibes. D’ailleurs, comment se porte l’espèce près de nos côtes ? « Avec l’étude menée par le Groupe de recherche sur les cétacés depuis plus de trente ans, on voit clairement un déclin démographique. Les temps de repos et de sociabilisation se sont réduits. »
Évidemment, les facteurs de stress ont aussi gagné du terrain au sein même de l’environnement des cétacés. Tels que la pression générée par l’avènement du yachting. « Gilles, un des membres du groupe de recherches sur les cétacés, a effectué un comptage au coeur de l’été (fin juillet, début août). Par beau temps, il y a en moyenne , bateau par minute qui transite devant le Cap d’Antibes, ce qui sur une journée donne plus de mille passages de navires. » Mais l’impact humain sur le milieu ne se résume pas uniquement au nautisme. « Le silence
n’existe plus », indique le vétérinaire, expliquant : « Ce qui rend plus difficile la communication entre congénères. Imaginez que l’on discute à côté d’un marteau-piqueur. Dans certaines zones c’est ce que vivent les animaux. » Des progrès, des efforts sont à faire, oui. Tous ensemble. En témoigne l’arrêté du septembre interdisant « l’approche des animaux à une distance de moins de mètres dans les aires marines protégées » – en vigueur depuis le er janvier . Permettant aux habitants du Sanctuaire Pelagos de retrouver un peu de quiétude.