Deux de chute à domicile pour les Rebelles en play-downs
Un mois après leur revers contre les Dijonnaises dans ce mini-championnat, les Rebelles ont encore perdu, hier soir, contre les Bourguignonnes. Un deuxième échec après une sacrée bataille.
Au fil de la rencontre, même le meilleur des devins n’aurait pu prédire le résultat final. Le bras de fer entre les Rebelles et les Bourguignonnes a tenu toutes ses promesses, hier soir au palais des sports de Toulon. Mais, au terme d’un combat physique âpre, la JDA Dijon a de nouveau fait plier le Toulon/Saint-Cyr Var handball (23-25) lors du huitième match de playdowns de LFH. Un mois après sa première courte victoire (24-25) dans le Sud. Les Dijonnaises demeurent ainsi les seules joueuses de ce mini-championnat à s’être imposées en terre varoise.
« Nous avons parfois du mal à endosser le costume de favori sur certains matches, avouait Christophe Mazel, l’entraîneur de Dijon, au coup de sifflet final. On a perdu bêtement face à Saint-Amand la semaine dernière à domicile et là on se rattrape bien contre une bonne formation à l’extérieur. Alors oui, on gagne à deux reprises à Toulon, mais on n’oublie pas non plus la claque de dix buts qu’elles nous avaient donnée en début de saison. »
Un constat empreint d’humilité et de détermination. À l’image de ses protégées sur le terrain. Agressives et solidaires, les Dijonnaises ont bien réagi après les deux premières banderilles de Gnabouyou et A. BergerWierzba (1re et 5e, 2-1) pour mener de deux buts à la 15e (3-5). Grâce notamment à une Di Rocco précise et efficace à la baguette en première mi-temps (12e, 19e et 28e). Dans ce premier acte, les défenses se rendaient coup pour coup. Et le TSCV semblait moins efficace que son adversaire dans le dernier geste : lob de Schirmer stoppé par Elm (16e), mauvaise passe de Poissenot (20e), tir forcé de Gnabouyou (22e)… Un manque d’inspiration contraignant Stéphane Plantin à utiliser son jeu à sept dans le champ (24e, 5-7) pour trouver la faille. Une solution payante pour les Varoises qui recollaient après avoir accusé trois longueurs de retard grâce à la puissance de Gnabouyou et la vista de Julien (30e, 10-10). Mais le penalty sur le buzzer de Sivertsen permettait à Dijon de garder la main avant la pause (10-11).
Insuffisante révolte
Au retour des vestiaires, l’intenable Vautier (7/12) et la régulière Sivertsen (7/9) ne voulaient pas laisser une chance de revenir au TSCV grâce à un 4-2 en cinq minutes (1215, 36e). Mais après une balle de plus quatre ratée par les Côted’Oriennes, Gnabouyou, lancée par A. Berger-Wierzba, sonnait la révolte d’un tir puissant touché en vain par Lachat (37e, 13-15). Balzinc s’interposait ensuite sur l’aile droite face à Taivan. Avant de voir Gnabouyou récidiver (38e, 14-15) et Dupuis enchaînait deux buts à l’aile dont une sublime lucarne puis un penalty (42e, 17-15). Mais sans s’affoler et en profitant des exclusions temporaires de Dupuis et Gnabouyou, les Dijonnaises repassaient devant après leur trou d’air (48e, 18-19). Au final, les filles de Christophe Mazel maintiendront leur avance pour s’imposer de deux buts. Avec du mental et une défense tenace. « On est hyper déçu. C’est dur d’expliquer cette défaite à chaud…, soufflait Eden Julien, ailière gauche du TSCV, après la bataille. Certaines exclusions ont été sévères en fin de match. Et on a peut-être aussi manqué de lucidité dans nos prises de décisions. Bravo à Dijon qui n’a pas craqué .»