« Une vitrine pour le territoire »
En termes de coûts, temporel et financier, la réalisation de la passerelle suspendue ainsi que le réaménagement et la mise en sécurité du parcours représentent trois années – un an et demi d’études, un an et demi de chantier – et un investissement de € – par fonds de concours – de Dracénie Provence Verdon agglomération (DPVa). Pour sa part, le maire de Trans-en-Provence, Alain Caymaris, reconnaît ne pas être l’instigateur de ce projet – l’idée avait en effet été soufflée par le viticulteur transian Gérard Delus, et figurait au programme de Roland Estève, candidat aux municipales en . Pour autant, le premier magistrat s’est pleinement investi dans sa mise en oeuvre. « Évidemment que cette passerelle ne s’appellera jamais “Alain Caymaris”, sourit l’édile. Mais l’essentiel est qu’elle ait été réalisée. C’est une véritable vitrine pour le village, et la Dracénie de façon générale. » Enfin, la balade proposée allie l’utile à l’agréable puisque « son tracé passe devant les commerces du village, qui se trouvent ainsi valorisés ». De même, comme le précise Valérie Marcy, vice-présidente de DPVa déléguée au tourisme, « ce site, fortement impacté par les inondations, a beaucoup à apprendre au territoire. Il montre à la fois le côté dévastateur, mais aussi producteur de l’eau. L’idée serait donc, au-delà des visites touristiques, d’organiser ici des rendez-vous pédagogiques, à destination des enfants, afin qu’ils prennent conscience des risques existants, tout en mesurant l’importance de l’eau et de sa sauvegarde ».