Du mieux en ville, mais des villages également touchés par des clusters

Alors que le Var fait partie des 23 départements en « vigilance renforcée », le département est repassé sous la barre des 400.

Permettant de mesurer la circulation du virus, le taux d’incidence est l’un des indicateurs sanitaires les plus importants et les plus scrutés par l’exécutif. Il correspond au nombre de cas détectés sur sept jours glissants pour 100 000 habitants.

Des villages très touchés

Ces données sont à prendre avec du recul car on ne mesure que ce que l’on teste et non l’ensemble de la population. Sur le territoire, deux petites communes, Évenos et Esparron, affichaient au 11 avril un taux d’incidence supérieur à 1 000. C’est une de plus que la semaine précédente.

Dans une grosse vingtaine de villages et petites villes (Saint-Mandrier, Le Pradet, Solliès-Toucas, Le Beausset,

Nans-les-Pins, Pourcieux, Seillons, Varages, Forcalqueiret, Camps-la-Source, Flassans, Gonfaron, Pignans, Collobrières, La Môle, Le Thoronet, Châteaudouble et Mons), l’indicateur dépasse 500. Mais ce chiffre est à prendre avec prudence : dans des communes de cette taille, un cluster familial peut suffire à faire exploser l’indicateur.

La situation en ville s’améliore

Au 11 avril, comme c’est le cas depuis plus de deux semaines, il n’y a plus de commune de plus de 15 000 habitants qui présente un taux d’incidence supérieur à 500 sur la carte de la plateforme gouvernementale Géodes.

Les communes de Toulon, Draguignan, Saint-Raphaël, Fréjus, Brignoles, Hyères et La Seyne ont un taux d’incidence compris entre 250 et 500.

Le virus reste donc bel et bien implanté dans le département.