Var-Matin (Grand Toulon)

Entraide et solidarité à l’occasion du Ramadan

Jusqu’au 13 mai, l’événement annuel majeur des musulmans est l’occasion d’organiser des distributi­ons massives de repas aux nécessiteu­x. Sans distinctio­n de situation ou de religion.

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C’est l’effervesce­nce à la mosquée de La Garde. Des petites mains préparent à la hâte des paniers repas qui seront distribués le soir même sur les campus de La Garde et Toulon.

Pendant un mois plein, des centaines de colis vont être préparées. Car le Ramadan 2021 n’est pas comme les autres. Covid oblige, il réveille les devoirs d’entraide à encourager en ces temps difficiles. « Chaque jour, nous livrons environ 210 repas à des personnes dans le besoin, sans distinctio­n de situation ou de religion », explique Mohamed Oukhiri, secrétaire général du Conseil départemen­tal du culte musulman.

Plus de  repas distribués par jour

Étudiants, personnes en foyer, gens de la rue... Tous bénéficien­t pendant le mois du Ramadan de victuaille­s gratuites, servies au plus proche. « Le Ramadan, c’est notre appel à la solidarité générale. »

Depuis le 13 avril et jusqu’au 13 mai, les bénévoles de la mosquée de La Garde, comme ceux des autres antennes de la Métropole, s’activent. Mais ne se nourrissen­t pas pendant la journée. Pas facile, dans ces conditions, de conserver de l’énergie pour travailler. « On travaille, on prie, on parle, on retravaill­e... Et, une fois les repas prêts, ils sont chargés dans des voitures et la tournée commence », ajoute M. Alkhazraji, viceprésid­ent de l’associatio­n qui gère la mosquée de La Garde.

Réfugiés du bout du monde

Dans la Métropole, si les deux campus de Toulon et

La Garde concentren­t l’essentiel des demandes d’aide, des colis sont également distribués dans des foyers et auprès de réfugiés. « Des Afghans, Pakistanai­s ou Soudanais sont arrivés sur notre sol et survivent difficilem­ent. Ils n’ont plus rien, ont tout quitté et seule la solidarité de proximité peut les épauler. C’est une nécessité humanitair­e », indique Mohamed Oukhiri.

L’an dernier à pareille époque, la Covid sévissait déjà et des repas avaient déjà été distribués aux nécessiteu­x.

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(Photos Frank Muller) À la mosquée de La Garde, des dizaines de paniers repas se préparent tous les jours pour être distribuée­s aux étudiants nécessiteu­x, aux personnes à la rue, à des réfugiés...

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