Diminué, Saint-Raphaël s’incline face à Nîmes
Longtemps en tête au score, les Raphaëlois loupent leur entame de seconde période et laissent Nîmes s’imposer au terme d’une rencontre dont ils n’ont pas à rougir.
Qu’elles ont a dû sembler petites les cages raphaëloises, hier, aux yeux des hommes de Franck Maurice. Suffisamment minuscules pour qu’ils finissent peut-être même par se demander si elles étaient bien à la taille réglementaire. Ou si, par hasard, l’intendant du SRVHB ne les avait pas passer à la machine à laver et à soixante degrés s’il vous plaît. Vous savez, comme ce pull en cachemire que vous regrettez tant. Mais non, ils sont bien aux bonnes dimensions de trois mètres sur deux, les buts raphaëlois. C’est juste que pour les protéger, la bande à Rares Fortuneanu compte dans ses rangs un immense gardien. Un rempart auteur de douze arrêts, hier, et qui a longtemps fait douter l’armada offensive nîmoise.
Mauvaises entames
Cette même force de frappe qui venait de placer la bagatelle de 33 pions à Nantes, trois jours plus tôt pour un succès (33-32) qui faisait redouter le pire pour nos Raphaëlois tout juste sortis d’une période Covid et battus (23-27) par Dunkerque mercredi soir au palais. Mais, emmenée par un Johannes Marescot littéralement déchaîné (4 buts sur les 20 premières minutes, et 9 réalisations sur toute la rencontre, avec au passage un 100 % au tir), et protégée par un Alexandre Demaille des grands soirs, cette équipe du SRVHB a longtemps tenu la dragée haute à l’Usam. Au point de virer en tête à la pause et de rentrer aux vestiaires avec deux buts d’avance (16-14). Des vestiaires dont les Raphaëlois sont malheureusement ressortis moins vite que les Nîmois. « On joue bien mais on fait toujours les mêmes erreurs en rentrant mal dans nos secondes mitemps », regrettait Fahrudin Melic, à l’issue d’une défaite qui s’est dessinée dans les premiers instants de cette seconde période. Quand Salou et Hesham plantaient deux buts (32e, 34e).
Dans cette entame qui peut laisser des regrets aux Raphaëlois, dont les deux dernières minutes passées à courir après le score et à s’exposer aux contres sont sans doute au moins aussi anecdotiques que l’écart final de quatre buts (30-34). Un écart qui semblait peutêtre aussi grand aux yeux des Raphaëlois que les cages avaient semblé petites aux mirettes des Nîmois quelques minutes plus tôt. Mais on ne pouvait malheureusement pas passer le tableau d’affichage du palais des sports à la machine et à soixante degrés.