Baptiste Serin nouveau capitaine
Il devait inaugurer son statut de capitaine lors du déplacement au Leinster. Ce n’est que partie remise. Après Anthony Etrillard, Raphaël Lakafia, Sergio Parisse ou encore Charles Ollivon, Baptiste Serin va porter le brassard de capitaine. Patrice Collazo explique ce choix. « Avec Brique (Eric Dasalmartini) et Ju (Julien Dupuy), nous avons pris cette décision afin d’apporter quelque chose de nouveau sur la fin de saison. La routine, ce n’est pas bon. Baptiste a énormément de choses à apporter à l’équipe. Même s’il a réalisé de bonnes performances, il doit aussi montrer encore beaucoup de choses avec Toulon. Mais pour avoir discuté avec les leaders du groupe et avec lui, il me semblait qu’il était l’homme de la situation. Ce n’est pas un désaveu pour ceux qui ont occupé ce rôle avant lui cette saison. »
« Il peut apporter un truc en plus »
Le manager du RCT poursuit son analyse : « Aujourd’hui, nous démarrons presque un nouveau truc dans une configuration différente. Il peut apporter quelque chose en plus. Je pense que plus Baptiste est responsabilisé, plus il a d’influence sur l’équipe et une capacité à drainer les autres autour de lui. Mais il sera aidé par d’autres, comme Charles (Ollivon), qui connaît la fonction en équipe de France et en club. Baptiste seul ne va pas tout changer, il aura besoin de Charles Ollivon, Sergio Parisse, Raphaël Lakafia, Anthony Etrillard, Eben Etzebeth... Il faut donner pour le collectif .» Serin, avec les leaders autour, est-il le parfait remède pour une équipe trop souvent dans la réaction ? « Aujourd’hui, nous ne pouvons plus être dans la réaction, nous n’avons plus le choix. La saison est très longue pour tous les clubs, nous sommes quasiment sur quatorze mois de compétition. On ne peut pas fonctionner avec les mêmes sur une telle période. Il faut apporter un peu de nouveauté, de fraîcheur dans le discours. Nous essayons de varier également les programmes. Ce qui m’intéresse désormais, c’est de voir ce que nous sommes capables de faire maintenant que nous sommes hors des six. »