Écoles en centre-ville : « Aucune décision n’est prise »
Après le débrayage des enseignants du collège Curie (Var-matin de mercredi), les élus membres du groupe de travail dédié à la création d’une nouvelle école en centre-ville réaffirment qu’« aucune décision n’est prise à ce jour ». Krystelle Vincent, adjointe en charge des écoles, Marie-Claude Argiolas, déléguée à l’intergénérationnel (et ex-professeur au collège Eluard), et Cheikh Mansour, délégué à la politique de la ville (enseignant au collège Wallon), expliquent qu’ils « travaillent avec les fonctionnaires des services concernés, dans l’objectif de trouver la solution la plus qualitative possible pour implanter une nouvelle école élémentaire et primaire en centre-ville. À savoir un ensemble de huit classes avec une cantine, pour accueillir les élèves de Mabily et Verne ».
« Des contre-vérités »
Ils indiquent qu’une étude est en cours « depuis avril » afin d’« évaluer les coûts, la faisabilité foncière et le timing du projet ». Et ce autour de trois options : la construction d’un groupe scolaire sur le site de l’ancien commissariat ; la relocalisation dans un bâtiment communal qui héberge actuellement les services sociaux ; l’implantation dans un bâtiment du collège Curie.
Cette dernière hypothèse, qui cristallise les tensions, « pourrait être mise en oeuvre avec des espaces, des accès et une cantine totalement séparés entre collégiens et écoliers. Cela s’est fait aux Maristes ou à la Cordeille et cela n’a choqué personne, relève Mme Argiolas .Etcelase défend au niveau pédagogique, surtout quand on veut proposer aux élèves un parcours éducatif facilitant la transition entre le CM2 et la 6e ». « Mais à ce stade, reprend Cheikh Mansour, je démens le fait que cette option soit déjà choisie ». Les élus assurent que les résultats de l’étude seront présentés à la rentrée aux chefs d’établissements (collèges et écoles), aux enseignants et aux parents d’élèves, en vue d’une « concertation ». Ils infirment au passage l’idée que des travaux commenceraient dès septembre. « Il y a beaucoup de contrevérités qui circulent », affirment-ils encore, estimant que certains se livrent àun « procès d’intention », voire à une « manipulation politique ».