Recours, pétitions, le sujet fait jaser
Pétition, contre-pétition, recours gracieux, retrait des protagonistes du recours... Le projet du hameau des Pesquiers fait causer et réagir. Mais le dénouement n’a jamais été aussi proche. Après la délivrance du permis en janvier dernier, la délibération concernant le bail emphytéotique de ans accordé par la mairie devrait revenir sur la table lors du prochain conseil. Celle-ci avait été retirée à la dernière minute lors de la précédante séance suite au dépôt d’un recours gracieux le jour même. Sur les protagonistes du recours, seul un ne l’a pas encore retiré. Pas de quoi inquiéter Stéphane
Lelièvre qui juge que « ce recours a été fait à la Speedy Gonzales. Ils ont eu tout faux au niveau juridique » insiste celui pour qui ce recours « n’existe pas. » « Il est hors délai, et les protagonistes n’ont pas qualité à agir » expliquet-il. Cela ne l’empêche pas de continuer à vouloir convaincre les réticents et expliquer son projet plutôt que d’aller au clash ou devant les tribunaux. Il en fait de même sur les réseaux sociaux face aux commentaires suscités par l’hôtel. Après avoir eu la mauvaise surprise de découvrir, il y a une quinzaine de jours, une pétition contre le futur projet lancée par un collectif - CAPTE - dont il est difficile de connaître l’identité, le restaurateur a eu l’agréable surprise de voir apparaître une pétition concurrente, pro-hôtel lancée cette fois, par GNI (Syndicat National Hôtelier) & Destination soleil (Hôteliers Toulon Provence Méditerranée). Si la première a difficilement dépassé les signatures la seconde en est à près de en quelques jours... De quoi réconforter et conforter Stéphane Lelièvre dans son idée d’hôtel de luxe, qui, si les derniers obstacles sont levés, pourrait ouvrir ses portes dans un an...