Sur les routes varoises, un bilan humain déjà catastrophique
Six morts, une quinzaine de blessés graves, autant de blessés légers. Depuis le juin et le décès d’un garçon de ans, fauché sur un passage piéton à Ollioules, plus de accidents de la circulation ont eu lieu dans le Var. En un peu plus de quinze jours... Certains, fort heureusement, n’ont entraîné que grosses frayeurs et tôles froissées. Mais au moins treize d’entre eux ont eu des conséquences dramatiques.
Cela a été le cas hier à Bormes, où un motard a perdu la vie en percutant une voiture. Mais aussi dix jours plus tôt sur l’A, à hauteur de Saint-Jean-de-Cannes quand le pneu d’un poids lourd, dont la remorque contenait tonnes de carrelage, a éclaté. Le camion a alors traversé le terreplein central et heurté quatre voitures et un autre poids lourd circulant en sens inverse. L’accident a provoqué la mort d’une femme de ans. Une femme de ans et un homme de ans ont été blessés gravement. Le conducteur roumain du poids lourd, placé un temps en garde à vue, n’avait consommé ni alcool, ni stupéfiant.
Mauvaise tendance sur la Côte d’Azur
Le lendemain, pas moins de sept accidents de la circulation ont été comptabilisés par les services de secours. L’un d’eux s’est soldé par les décès de deux cyclistes de et ans, renversés par une voiture à Lorgues. La série noire s’est poursuivie dans la nuit de vendredi à samedi avec la mort d’une jeune femme de ans à Rocbaron, éjectée de son véhicule.
Le Var n’a malheureusement pas le monopole des accidents de la route. Dans les Alpes-Maritimes, le bilan est tout aussi dramatique. Dimanche juillet, un motard a perdu la vie après un choc frontal contre une voiture à Mandelieu. Les occupants du véhicule ont pris la fuite à pied. La veille, à Nice, une Audi A qui roulait « à tombeaux ouverts » selon les témoins avait fauché une mère de famille sous les yeux de ses enfants. Elle a été transportée à l’hôpital dans un état grave.
Vitesse, alcool, inattention ou tout simplement coup du sort, les causes des accidents de la route sont souvent les mêmes.
« A cela s’ajoute que du fait de la crise sanitaire, les gens ont abandonné
leur voiture pendant plusieurs mois, explique Bertrand Wipf Scheibel, du réseau Escota. Il y a de mauvaises habitudes à perdre. Il faut réapprendre à partager la route. »
En ce début des vacances d’été, la densité du trafic routier impose une plus grande vigilance. Car derrière le pare-brise, des vies sont en jeu.