L’heure de la reprise a sonné pour les Toulonnais
RUGBY. Le RCT a repris le chemin de l’entrainement hier. Une première dans la chaleur et devant le public. L’occasion pour les nouveaux joueurs de se mettre dans le bain et pour le staff de prendre la température de ce nouveau groupe.
Le chant des cigales, un soleil de plomb à ne pas mettre un anglais dehors (demandez à la recrue Kieran Brookes) et des applaudissements de supporters ! Hier, l’heure était à la rentrée pour les joueurs et le staff du RCT. Après une première séance le matin, les joueurs ont retrouvé les pelouses vers 15h30 avec un peu de ballon et de physique, avec deux groupes de 15. Cela, devant une centaine de supporters. Et ce sera le cas jusqu’au moins la fin du mois. Patrice Collazo était là bien entendu, face à un groupe encore amputé d’une quinzaine de joueurs supplés par des jeunes pousses, principalement des natifs de 2003. En fin de séance, le manager du RCT s’est présenté tout sourire, heureux de remettre le bleu de chauffe.
Vous aviez confié attendre avec impatience cette reprise. Vous y êtes…
Que moi je l’attende avec impatience c’est une chose, je voulais surtout que les joueurs l’attendent avec impatience. On s‘est retrouvé ce matin, même s’il manque du monde, mais il y avait beaucoup de jeunes et de nouvelles têtes. Ça fait du bien pour débuter une nouvelle saison.
Quel a été le programme de cette première journée ? L’heure n’est pas encore aux tests. Le matin, ils ont été en salle de musculation et sur les vélos. Il y a aussi eu de la technique individuelle et l’après-midi un peu de terrain. Nous allons vraiment axer la préparation, sur le rugby. Nous allons laisser tout ce qui est un peu data sur le côté. Nous allons fonctionner à l’ancienne. À l’oeil et sans calculer. On a arrêté pas mal de choses. Nous sommes repassés sur deux entraînements par jour. Il fait chaud, c’est bien ils découvrent les joies de vivre et s’entraîner dans le Sud. Comme nous avons beaucoup d’absences (voir ci-contre) nous commençons très tôt le rugby. Nous avons aussi plié la table de ping-pong, je n’ai pas eu de sélectionné au JO alors qu’on y a beaucoup joué... La salle de muscu est plus calme aussi. Ils n’ont pas droit à la musique encore. Ce sont des choses basiques, mais on avait besoin de revenir à l’essentiel, de passer des journées entières au centre d’entraînement... Nous avions besoin de changer certaines choses, mais c’est dans la joie et la bonne humeur ! Nous demandons aux joueurs de se donner à fond.
Comment avez-vous senti vos joueurs ?
Nous avons laissé moins d’options que d’habitude. La seule qui existe, c’est la performance et l’éthique de travail. Les journées et les semaines sont denses afin que tout le monde sache que là où nous voulons aller, ça passe par du travail. Et surtout faire les choses ensemble.
Retrouver le public, même pour un entraînement. Cela fait du bien ?
Ça fait drôle ! Quand j’ai entendu applaudir j’ai été surpris. J’étais plus habitué aux bruits des marteaux-piqueurs et des grues ! C‘est important de retrouver ce lien avec le public et cette proximité. On a besoin d’avoir les gens proches.
La suite du programme ?
Nous allons partir en stage après quatre semaines. Il y aura une petite coupure de quatre-cinq jours et nous partirons, cela aura permis de récupérer les internationaux. Nous aurons ensuite deux matches amicaux face à Lyon ici ( août), et contre Toulouse ( août), à mi-chemin en Occitanie. Nous avons aussi programmé un entraînement dirigé face à Hyères avant d’attaquer les matches amicaux.