Souplesse sur le pass sanitaire
Face à ces mesures, une mobilisation plus forte qu’attendue des antivaccins s’est manifestée ces derniers jours. Le ministère de l’Intérieur a compté samedi rassemblements ayant réuni personnes, dont à Paris, pour protester contre l’extension du pass sanitaire et la « dictature » qu’elle représente pour certains. Des déclarations « ahurissantes », selon Gabriel Attal,
« parce qu’elles donnent le sentiment chez ceux qui les prononcent qu’ils semblent découvrir, un an et demi après le début de cette épidémie, que le virus est liberticide ».
Le porte-parole a assuré au contraire que le gouvernement tentait d’« empiéter le moins possible sur les libertés des Français » ,etde « laisser le plus de lieux possible ouverts » tout en protégeant les personnes qui s’y rendent grâce à la vaccination.
Des sanctions par la suite
M. Attal a par ailleurs promis « des clarifications » à venir concernant l’utilisation du pass sanitaire pour les femmes enceintes et les personnes qui ne peuvent pas recevoir le vaccin contre la Covid, assurant qu’il n’était pas question de les obliger à se faire tester toutes les heures.
En tête de cortège anti-pass sanitaire figuraient à Paris l’ex-numéro du Front national Florian Philippot et le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan – tous les deux candidats à l’élection présidentielle – mais aussi le chanteur Francis Lalanne ou encore la députée ex-LREM covidosceptique Martine Wonner.
M. Attal a également annoncé « qu’il y aura de la souplesse et qu’on sera plutôt dans l’accompagnement que dans la sanction (...) les premiers jours » vis-à-vis du pass sanitaire. « Mais ensuite, il y aura des sanctions si manifestement certains ne veulent pas appliquer les règles. »