Var-Matin (Grand Toulon)

L’électro garden-party va remettre le son

Comme en 2019, la mairie du Pradet organise le 29 juillet une grande journée festive dans le parc Cravéro. Un rendez-vous musical qui s’adapte à l’air du temps.

- P.-H.C. phcoste@nicematin.fr

C «omme pour la fête de la bière ou le mondial de la moule, quand on a lancé l’idée d’une electro garden-party en 2019, beaucoup nous ont dit que ça ne marcherait pas... et au final, on a dû refuser du monde face au succès. » À la mairie du Pradet, on ne boude pas son plaisir de renouer avec l’organisati­on d’événements festifs créés de toutes pièces. Après une année blanche l’été dernier, elle remet le son cet été pour la seconde électro gardenpart­y.

1 Parce que c’est pour tout le monde pas seulement pour les teufeurs

Non, l’électro, ce n’est pas que pour les moins de 20 ans prêts à dodeliner de la tête jusqu’à la syncope. Selon la mairie, la programmat­ion de l’électro garden-party permettra à tous les publics de s’y retrouver. Dans l’après-midi, elle annonce une ambiance familiale avec du son pas trop fort permettant de profiter du parc et de la fontaine (où la baignade sera exceptionn­ellement autorisée). Une journée entre les food-trucks qui fera doucement monter la températur­e jusqu’à la soirée.

2 Parce qu’il y a du « bon son » (selon les amateurs)

Trois invités vedette ont leur nom en haut de l’affiche et se chargeront de terminer en beauté la journée. À 20 h 30, le Seynois John Revox montera sur scène. Une heure plus tard, le groupe lyonnais Trinix (très suivi sur les réseaux sociaux) prendra la suite. Enfin, à 22 h 30, Mosi Mann (vainqueur de la Star Academy et depuis DJ reconnu mondialeme­nt) aura la charge de mettre une note finale à la journée.

Avant ce trio de têtes d’affiche, huit autres DJ animeront le parc (Nalo Palia, Crisologo, Rudy Stocker, Venga, Mathieu Paga, Raphy motion, Rob Schneider et San Loco).

3 Parce que, malgré la Covid, « la vie continue »

« Oui, c’est un petit pari d’organiser une journée comme celle-là en ce moment, mais la vie continue », martèle le maire Hervé Stassinos qui veut croire que les Français ont besoin de retrouver le sens de la fête et que les amateurs seront nombreux à bien vouloir mettre la main à la poche pour un événement payant (12 €). La mairie constate d’ailleurs que les 500 premiers billets (à 8 € seulement) sont déjà vendus. « Et en 2019, 1 000 billets avaient été achetés dans les 24 heures avant le rendez-vous ! » Pour s’adapter à l’enjeu de santé publique, le pass sanitaire sera évidemment exigé pour rentrer dans le parc et la mairie table sur une jauge de 3 000 personnes sur 4 000 m2 en plein air.

4 Parce que les voisins sont (ou vont être) prévenus

Une scène électro en plein centre-ville

avec des centaines de spectateur­s ambiancés, ça pourrait avoir de quoi donner aux riverains l’envie de s’installer au camping.

La mairie assure pourtant que les retours d’expérience de 2019 ont été positifs. « Comme pour la première édition, on va passer voir tous les voisins du parc pour les prévenir, mais globalemen­t, on n’enregistre pas de mauvais retours. Tout le monde a bien compris que la fête aussi c’est important. »

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(Photo DR) En , la première édition de l’Electro garden-party avait réuni plus de   personnes au parc Cravéro.

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