Les Toulonnais n’ont pas fait le poids
RACING - TOULON : -
Au Plessis-Robinson, Racing 92 bat Toulon 45 à 19 (MT : 25-7). Arbitre : M. Keita.
Spectateurs : 300.
Les points :
Racing 92 : 5 essais - Delfandre (12, 37), Salman (23, 60), collectif (70) ; 4 transformation - Cougoulic (12, 37, 60, 70) ; 4 pénalités - Cougoulic (5, 34, 48, 78).
Toulon : 3 essais - Robert (30, 70), Fabre (50) ; 2 transformations - Smaili (30, 50).
Dominés dans tous les secteurs du jeu par une formation du Racing 92 pleine d’enthousiasme, les Toulonnais ont logiquement cédé ce week-end au centre d’entraînement du Plessis-Robinson (45-19). Un deuxième revers à l’extérieur qui rappelle celui concédé à Toulouse (43-11). Ce résultat confirme ainsi les difficultés à voyager des minots, à l’instar de leur équipe première. Autant les Rouge et Noir affichent maîtrise et panache offensif à domicile, autant hors de ses bases, c’est une autre histoire. Cela s’est très vite vérifié hier quand les Toulonnais se faisaient déborder sur chaque incursion, ou presque, des Franciliens, voyant les points et les essais défiler en première période. Subissant la loi du Racing 92 autant en mêlée qu’en conquête, le RCT prenait des rafales à répétition (10-0, à la 12e ; 25-7 à la 37e).
« On a pris trois essais en contre qui nous font très mal. Avec une adversité très coriace, un jeu au pied chaotique, avec 10 points laissés en route, et surtout un effectif très limité en première ligne et en seconde ligne, c’était difficile d’espérer mieux », regrettait l’entraîneur varois Georges Valliorgues.
À temps partiel
Si les Varois redressaient la barre offensivement avec davantage de munitions et de belles séquences offensives (28-14 à la 50e), la défense demeurait le point noir d’un match où le suspense a été vite balayé. Évoluant à son niveau seulement une mi-temps, Toulon ne pouvait que constater les dégâts, quittant comme en novembre 2019 lors de son dernier voyage (35-16), les Hauts-de-Seine la tête basse. « C’est difficile de tenir la cadence pendant 80 minutes face à une telle armada. Mais cela reste un bon apprentissage pour le groupe », éclairait en guise de conclusion Georges Valliorgues.