Olivier Aubert : une sanglante campagne électorale
Sur la paisible île du Levant, la découverte d’un cadavre flottant dans l’eau, un sac plastique noué autour de la tête, met le feu aux poudres au commissariat d’Hyères. Pour le commandant Dubreuil, sans doute la victime s’adonnait-elle à une pratique sado-maso : «Je me méfie des gens qui fréquentent l’île du Levant, tous des obsédés ». Une prise de position que dénoncent ses collègues policiers Cordoba et Barbier.
La presse locale s’en mêle et l’enquête prend une autre dimension quand on relie la victime à la campagne électorale, présidentielle et législative. « L’intérêt de l’histoire, c’est que chaque camp politique puisse se refiler ce cadavre encombrant. Et que le lecteur s’interroge sur ce qu’il s’est réellement passé»,
explique l’auteur. «Ce n’est pas ma faute si la réalité dépasse parfois la fiction ! », s’amuse Olivier Aubert en ciblant les changements de bords, les ralliements et les désunions, vacheries et chausse-trappes en tout genre que suppose la tambouille électorale. Comme dans ses précédents polars, Olivier Aubert inscrit son récit dans le paysage idyllique d’Hyères, avec un crochet cette fois à Brégançon et dans le département fictif de la Seine-etLoire. Ce savant mélange de fait divers et d’actualité politique trouve sa source dans la carrière professionnelle de l’auteur, ancien journaliste fait-diversier et acteur de l’ombre de deux campagnes électorales. Aujourd’hui, l’auteur est chargé de cours de communication à l’université de Toulon et consultant auprès des sapeurspompiers dans le domaine des relations presse.