La belle histoire et les belles histoires d’Émilie Parizot
L’histoire littéraire d’Émilie Parizot est aussi exceptionnelle que celle de ses romans. Explications. En 2019, une amie l’incite à participer à un concours sur internet appelé « Fyctia ». Et, au départ, l’idée n’emballe pas vraiment Émilie. « C’était de la new romance mais le côté kitch des fêtes de Noël (le thème du concours) m’a plu, alors j’ai tenté ma chance », explique-t-elle. Et le succès est au rendez-vous. En effet, au fil des clics, les différents chapitres de son ouvrage Meilleurs voeux et va au diable sont dévoilés au grand jour.
Émilie Parizot se classe 6e mais recueille le coup de pouce du jury lui permettant d’accéder à une finale qu’elle remporte. Le livre est édité en numérique puis en papier en format poche. Les ventes suivent et le 2e opus voit vite le jour, À notre dernier rendez-vous, puis un 3e en autoédition, Ça reste entre nous. Là encore, les lecteurs répondent présent d’autant qu’Émilie enchaîne les salons littéraires et séances de dédicaces. Voilà pourquoi celle-ci sera présente pour la première fois à la fête du livre d’Hyères.
Une histoire de famille...
« C’est une opportunité fantastique de rencontrer des lecteurs varois dans un cadre exceptionnel », précise-t-elle. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, les hasards de l’écriture ont permis à Émilie Parizot de retrouver... sa cousine, elle aussi écrivaine. « Son père est le frère de mon grand-père. Nous ignorions tout l’une de l’autre », conclut-elle. Une belle histoire à l’intérieur d’une belle histoire. Voilà pourquoi les romans d’Émilie Parizot ne sont que le prolongement de son rapport à l’écriture.