L’école Marcel-Pagnol encore au centre des débats
Dans une ambiance parfois houleuse, le conseil municipal d’hier a de nouveau abordé la question de la démolition et la reconstruction du groupe scolaire, projet perturbé par les recours.
Refus de vote, sous-entendus, invectives… : le conseil municipal qui s’est tenu hier a été dans la lignée de celui de juillet dernier, où Valérie Rialland avait été démise de ses fonctions de première adjointe. Entre elle et le maire Hervé Stassinos, longtemps proches, la guerre est désormais déclarée et les échanges d’amabilité permanents. Quand le projet de l’école Marcel-Pagnol a été mis sur la table, le ton est vite monté d’un cran.
En charge du dossier, Cécile Cristol-Gomez a d’abord rappelé de quoi il s’agissait : la démolition et la reconstruction du groupe scolaire vétuste et inadapté qui accueille 300 enfants, pour un montant de 8,6 millions d’euros. « Le démarrage des travaux est prévu pour le printemps prochain, avec une mise en service à la rentrée 2025 », a indiqué l’élue.
« On garde le calendrier »
« Malgré les recours, qui ne sont pas suspensifs, on garde le calendrier » ,adesoncôté expliqué le maire « avec beaucoup de prudence » .Car l’affaire est épineuse (nos précédentes éditions) et porte la marque d’un bras de fer juridique en cours entre la mairie du Pradet et la Sagep (société publique locale à capitaux principalement gardéens). Avec, en toile de fond, la rivalité politique qui oppose Hervé Stassinos et JeanLouis Masson, maire de La Garde… et binôme de Valérie Rialland au Département.
Là c’est bien le marché de maîtrise d’oeuvre avec Var aménagement développement (VAD) qui a été signé. Pas de quoi lever toutes les interrogations de l’opposition, notamment celles Marina
Brandino (Réussir Le Pradet) : « La Sagep demande l’indemnisation d’un préjudice de 700 000 euros. Les Pradétans nous questionnent sur l’impact que cela aurait sur les finances de la ville. »
Valérie Rialland, elle, a carrément refusé de voter
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cette délibération, «pas claire et suspicieuse » selon elle. Réponse d’Hervé Stassinos : « On parle d’une école très attendue par les Pradétans et les enfants. Je note que certains refusent d’avancer sur ce projet… » 1. Viviane Tiar, Denis Tendil et Martine Cabot ont également refusé de voter la délibération.