La jeunesse et le sport font débat
Jeunesse et sport. Ces deux thèmes ont largement occupé la première moitié du conseil municipal. Bonne nouvelle tout d’abord : en lien avec les engagements pris dans le cadre du projet éducatif territorial, une convention de partenariat sur le temps méridien dans les écoles va être signée entre la Ville et quatre associations (elle pourra être élargie à d’autres). Et ce, afin de proposer aux écoliers de 31 établissements, des activités pédagogiques entre 11 h 45 et 13 h 45. « On réfléchit à la création d’un grand service enfance et jeunesse avec un pool d’animateurs géré par la Ville » , a répondu Isabelle Renier, à la question de l’opposition UDI-LR. Jean-Pierre Colin et Sandra Torres se sont montrés plus critiques envers le projet sportif local qui « affirme les grandes orientations politiques en cohérence avec l’ensemble des acteurs du mouvement sportif » et avec « le renouvellement du conseil consultatif des sports, élargi », auquel Romain Vincent (opp.) a d’ailleurs fait acte de candidature. Ces deux délibérations étaient présentées par Christian Barlo.
Quels moyens ?
«Il nous manque un document important : le plan de financement pluriannuel ? » a questionné JeanPierre Colin. « C’est une déclaration d’intention » ,a répondu Christian Barlo avant que le maire Marc Vuillemot, ne s’exprime sur le financement compliqué de la politique sportive seynoise (plus de 12 000 licenciés en 2015) : «Il ne faut pas renoncer à définir de grandes orientations », a-t-il souligné, souhaitant par ailleurs au plan intercommunal que « le déséquilibre territorial du point de vue des équipements sportifs soit régulé dans la future métropole ». La question de l’absence de référentiel – « Dans votre démarche d’évaluation, quels sont les objectifs et les cibles ? » – à de nouveau été posée par Jean-Pierre Colin à propos d’une délibération définissant les orientations de la politique municipale en direction des jeunes. Makki Boutekka, qui présentait le dossier, a répondu que l’évaluation avait fait l’objet d’une délibération votée le 26 juin et a multiplié les exemples d’actions culturelles enrichies grâce à un partenariat associatif.