Le timbre, un monde de patience et de délicatesse

L’association philatélique des baies du soleil est la seule de l’ouest-varois. Les adhérents se réunissent les premiers et troisièmes dimanches de chaque mois de  h  à  h , à la salle de l’économie familiale de l’espace culturel AndréMalraux. Ils échangent sur une passion qui dépasse le simple achat d’un timbre. « Je collectionne des timbres sur la pêche, mais un autre va se spécialiser sur l’histoire géopolitique des pays, un autre sur les coléoptères ou encore sur le cheval. Les domaines sont très variés », précise le président Michel Bologna. L’association ne se limite pas aux timbres. Les cartes postales ainsi que les vieux papiers font aussi leur joie. Deux grandes manifestations ponctuent ainsi l’année : la journée porte ouverte a lieu en septembre et le salon de la carte postale en novembre. Des expositions locales, départementales et régionales sont également programmées.

Pourquoi devenir adhérent ?

Le journal trimestriel de l’association, baptisé Le petit timbré, regorge d’anecdotes et d’astuces. On peut ainsi y apprendre qu’une vingtaine de timbres ayant pour thème le rugby sont parus en France, mais aussi que la poste de Nouvelle-Zélande a émis un timbre figurant la tenue noire portée par les joueurs de l’équipe nationale. Adhérer à l’association, c’est aussi avoir la possibilité de participer à des concours et, pourquoi pas, de remporter comme JeanPaul Delmas une médaille d’or. Adhérer dans ce monde de patience et de délicatesse c’est aussi ouvrir une page d’histoire, de géographie, de botanique... « Les enseignants peuvent raconter l’histoire de France à travers les timbres ou les cartes postales. Pour rendre plus ludique l’usage des timbres, la Poste a copié ce que fait la Chine depuis  ans. Elle a créé des timbres à gratter spécialement pour les voeux. » Outil d’apprentissage et de communication, les timbres et cartes postales continuent d’exister grâce aux adhérents de l’association. Pour les rejoindre, il faudra vous acquitter d’une adhésion de  euros par an.

(Photo P. B.) Au début de l’assemblée générale, le président Michel Bologna a demandé une minute de silence pour Marcelle Lussiez, adhérente décédée en début d’année.