Le chiffre
3
Eric Camilli prendra cette semaine à son troisième départ au Rallye MonteCarlo. A titre de comparaison, Bryan Bouffier et Andreas Mikkelsen, ses deux principaux rivaux dans la catégorie R, totalisent déjà respectivement sept et quatre participations. L’un et l’autre sont d’ailleurs déjà montés à deux reprises sur le podium scratch en Principauté. Le Drômois a gagné l’édition et fini en , tandis que le Norvégien s’est classé en et l’an dernier. a un an et a fait le nécessaire (cinq podiums dont trois victoires en 2016) pour obtenir une deuxième chance à présent, aux commandes de la Fiesta WRC portant les couleurs du manufacturier de pneumatiques D-Mack.
« La bagarre s’annonce féroce »
« Avec pas moins de 26 R5 en lice, dont 12 inscrites en WRC2, le plateau du MonteCarlo a fière allure », glisse le pilote de la Fiesta numéro 39 prêt à redémarrer plus fort en compagnie de l’ami Benjamin Veillas. « La bagarre s’annonce intéressante. Féroce. Il y a Andreas Mikkelsen (Skoda Fabia), Bryan Bouffier (Fiesta), deux garçons qui ont déjà obtenu des super résultats à Monaco, mais aussi Kevin Abbring (Hyundai i20), entre autres. À nous de réussir à tirer notre épingle du jeu. » S’il sait qu’on l’attend au tournant, à 29 ans, Eric Camilli ne se fait pas une montagne du sommet à venir. « OK, c’est une course mythique. Une épreuve à domicile, en outre. Mais je l’aborde comme les manches suivantes. Elle attribue autant de points que la Suède ou le Mexique, non ? » Sa cible prioritaire se profile au-delà des premières échéances 2017. Bientôt, une troisième Fiesta WRC engagée par M-Sport prendra le train en marche. Nul doute qu’elle lui tendra les bras en cas de départ en fanfare...