Nouvel échangeur : mise en service prévue mi-
Le directeur général d’Escota, qui a signé hier à Toulon la convention de financement du nouvel échangeur avec les présidents de TPM et du Département, espère une mise en service mi-2019
Une nouvelle étape a été franchie dans le projet de l’échangeur autoroutier d’Ollioules-Sanary, hier après-midi à l’hôtel d’agglomération de Toulon, avec la signature de la convention de financement par les différents partenaires (1). Une opération « d’intérêt général » selon le président de TPM Hubert Falco et celui du Département Marc Giraud, dont «l’utilité ne fait aucun doute », a souligné le directeur général d’Escota-Vinci Autoroutes Paul Maarek (Le président de la communauté d’agglomération Sud Sainte-Baume, Ferdinand Bernhard, n’était pas présent). « Ce partenariat public-privé permet de résoudre un problème dans l’ouest-Var, estime Hubert Falco. Nous nous devons de développer non seulement Six-Fours et Ollioules (membres de TPM, Ndlr), mais aussi Sanary, Bandol et Le Beausset, des communes qui font partie de notre territoire. Je suis heureux d’apporter une pierre à ce projet. La bataille de l’emploi n’a pas de frontière. »
« Un gain sur l’environnement »
Au-delà de « l’amélioration considérable de la circulation », le directeur général d’Escota Paul Maarek a aussi estimé que ce nouvel échangeur permettra « le développement économique, l’amélioration de la sécurité sur les voiries locales et un gain sur l’environnement ». Outre l’aspect routier, le projet comprend en effet la création de cinq bassins de protection de la ressource en eau, la pose de 860 mètres d’écrans accoustiques, la plantation de 50 arbres (micocouliers, amandiers, chênes, arbres de Judée), l’aménagement de 5 000 m2 de massifs d’arbustes et de 25 000 m2 d’engazonnement. Ce sont les recettes de péage, on le sait, qui permettront de financer le projet à hauteur de 42%. A ce sujet, le directeur d’Escota a rappelé que « le tarif sera fixé par l’Etat ». Mais il devrait vraisemblablement, selon lui, être « inférieur à 1euro». Escota-Vinci « prend sa part de risques sur les recettes et le coût final (estimé à environ 37 millions d’euros), ainsi que sur le délai » ,a ajouté Paul Maarek. « Nous sommes pressés, ne doutez pas de notre volonté d’aller vite. » Le chantier doit démarrer dès le deuxième trimestre de cette année (travaux préparatoires sur l’A50 et aux abords de la route de la gare à Ollioules). Il durera environ deux ans, pour une mise en service « espérée mi-2019 ». 1. Le nouvel échangeur sur l’A50, qui va être construit entre la barrière de péage de Bandol et l’échangeur de La Seyne-SixFours, est financé à 42 % par Escota, 29 % par le Département, 16 % par TPM et 13 % par Sud Sainte-Baume.