L’USS n’a plus qu’un président
Le club de rugby de La Seyne n’a plus qu’un président : Guillaume Capobianco. Le partage des responsabilités avec Dominique Laboroi et Philippe Sintes « a montré ses limites »
L’Union sportive seynoise n’a plus qu’un président. Elle qui en a compté deux, Thierry Murie et Patrick Philibert, de 2009 à l’an passé. Et elle qui en avait même trois depuis juin dernier, avec Guillaume Capobianco, Dominique Laboroi et Philippe Sintes. Mais, « l’USS est une association loi 1901 et, juridiquement, elle ne peut compter qu’un président », rappelle Guillaume Capobianco, justement élu à la tête du club lors de son assemblée générale le 7 juin. « Comme l’USS est plus qu’une association par sa taille et son fonctionnement, avec un million d’euros de budget et 45 feuilles de salaire, Thierry Murie et Patrick Philibert avaient proposé à Dominique Laboroi et Philippe Sintes d’être à mes côtés ». Avec des rôles ainsi répartis : l’administratif pour Guillaume Capobianco, l’événementiel pour Dominique Laboroi et le sportif pour Philippe Sintes. Mais « ce mode de fonctionnement a montré ses limites et le comité directeur du 4 janvier a considéré qu’il fallait le revoir », explique Guillaume Capobianco.
« Nous avons tous nos responsabilités »
Si le ‘‘couple’’ Murie-Philibert s’est avéré aussi harmonieux
qu’efficace tout au long de son septennat de coprésidence, le trio Capobianco - Laboroi - Sintes en était loin au bout de seulement six mois ensemble : « Nous avons tous nos responsabilités », n’en dit pas plus le chef d’entreprise de 44 ans. En parlant de responsabilités, le président élu est
ainsi devenu le seul qui les exerce, plus seulement juridiquement mais aussi dans les faits : comme pour toute association loi 1901 donc, et « comme dans tous les clubs », « il faut un seul responsable, celui par lequel tout le monde doit passer pour prendre une décision et celui qui doit assumer ses
décisions ». « Que le président exerce l’ensemble de ses prérogatives donnera plus de clarté et de rigueur dans le fonctionnement du club », estime Guillaume Capobianco. Le comité directeur du 4 janvier a également été marqué par l’arrivée de trois nouveaux membres : Frédéric Arnal, dirigeant des
Charly’s Boys (l’équipe de rugby des anciens de La Seyne), « donnera un coup de main pour l’événementiel » ; Tony Gonzalez, partenaire et ancien dirigeant de l’USS, « nous aidera pour le partenariat », et Franck Muratore, ancien joueur et président du club, « aura certainement envie de jeter un oeil sur le sportif ».
Plus près du terrain
Mais, dans cette réorganisation, Guillaume Capobianco va plus s’impliquer dans le sportif : « Je vais me rapprocher du terrain, je vais faire les déplacements ». « Je suis allé voir les joueurs et je leur ai expliqué la situation : tout le monde est conscient que nous devons tous tirer dans le même sens ». D’autant plus après une première partie de saison pour le moins décevante : « Nous avons pris une claque : nous ne sommes pas à notre place. Je n’ai pas eu besoin de le dire aux entraîneurs et aux joueurs : ils le savent. L’objectif est de faire une meilleure deuxième partie de saison et de continuer l’aventure le plus longtemps possible en se qualifiant pour la phase finale ». En attendant, le président a « trois choses en tête » : «Que tout soit payé à la fin de chaque mois. Que toutes les équipes soient dans les meilleures conditions pour gagner. Que le club fonctionne de la manière la plus harmonieuse possible ». Afin que le l’USS reste « une boîte à bonheur » : « Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions ». 1. Frédéric Arnal, dirigeant des Charly’s Boys (l’équipe de rugby des anciens de La Seyne), Tony Gonzalez, partenaire et ancien dirigeant de l’USS, et Franck Muratore, ancien joueur et président du club.