Première battue de régulation de l’année
Malgré le froid et le grand vent du sud-est qui balayait les crêtes, les chasseurs de la première battue de l’année ont rempli leur mission de régulation des hardes envahissantes de sangliers. Le site choisi n’était certainement pas facile, situé dans les éboulis et la pierraille entre le cap Sicié, la Bonne-Mère et l’usine de traitement Amphitrya, où les cochons sauvages ont élu domicile depuis quelque temps. Dès le lâcher des chiens, des groupes de sangliers abrités dans les moindres recoins des amas de roches ont reflué vers les tireurs postés sur la crête. Dans cette débandade, quelques bêtes ont eu la chance de se faufiler entre les tirs, mais c’est avec succès que cette battue a permis d’abattre dix spécimens de à kg, qui avaient choisi cet improbable endroit pour s’y sentir en sécurité. La bonne prestation des hommes et
des chiens, qui ont assumé leurs missions respectives, avec quelques blessures pour ces derniers, ont fait de cette matinée glaciale, une battue de régulation que les riverains et les amoureux de Sicié ont appréciée. Dans la foulée, l’Union des chasseurs seynois informe de l’organisation d’une nouvelle battue de régulation des sangliers, demain, à partir de h dans le secteur Fort de Peyras/Gabrielles. Pour le bien-être de tous, un panneautage de sécurité sera mis en place. Les chasseurs seynois et leurs voisins de Six-Fours ont rempli leur difficile mission de régulation.
Les travaux du parking relais de Tamaris ont débuté. Ils s’étaleront sur une durée de cinq mois, avec pour but de créer 115 places pour les usagers des transports en commun. Le projet, financé par Toulon Provence Méditerranée (TPM) et piloté par la Ville, est un « exemple de partenariat efficace», soulignait le maire de La Seyne, Marc Vuillemot, lors de ses voeux à la population. Plus d’une dizaine de parcs de stationnement de ce type existent déjà dans l’agglomération, et d’autres chantiers sont prévus. La Seyne en compte aujourd’hui trois, situé aux Sablettes, à l’Espace Marine et à la gare SNCF. Le désengorgement des centres-villes, la circulation des transports en commun et l’empreinte écologique produite par les voitures sont les moteurs de ce type de parking.
« Parquer-rouler »
C’est la traduction littérale utilisée par les Canadiens pour décrire ce type de stationnement. Tiré de l’anglais Park and ride, il s’inscrit dans le cadre du Plan de déplacements urbains (PDU) intercommunal 2015-2025. En clair, vous habitez non loin de la corniche MichelPacha et vous souhaitez vous rendre à Toulon. Alors, plutôt qu’un long trajet en voiture, vous pourrez vous garer au parking relais et emprunter la ligne maritime. À votre retour, vous devrez payer le stationnement avec votre titre de transport.
Un paysage maîtrisé
Le futur parking se situera donc juste devant la Poste de Tamaris (voir ci-dessus). La zone étant rigoureusement encadrée par le code de l’urbanisme, son agencement devra tenir compte de sa position. En effet, le périmètre est classé Avap (Aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine), laquelle impose la prise en compte des enjeux environnementaux. À savoir que «les espaces boisés classés seront préservés, que l’éclairage public sera entièrement équipé de “led” qui se mettront en mode économie d’énergie dès 22 h», souligne-t-on du côté de la Ville. Quant à la fin des travaux, il faudra attendre le chant des hirondelles, puisqu’elle n’est pas prévue avant le mois de mai.