Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Bleus : ce sera la Suède

Deux jours pour récupérer avant les quarts de finale face à la Suède mardi... L’équipe de France, privilégié­e, ne va pas s’en plaindre

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Les handballeu­rs français retrouvero­nt la Suède, demain (19h) à Villeneuve-d’Ascq lors des quarts de finale du Mondial201­7. Les Suédois ont en effet validé leur billet hier, en pulvérisan­t le Bélarus (41-22), alors que les Français se sont qualifiés samedi en battant l’Islande (31-25). Pour les Experts, bénéficier lors du Mondial, de vingtquatr­e heures supplément­aires après la victoire en huitièmes, « c’est un luxe », estime la star Nikola Karabatic. En effet, douze Bleus (sur seize) sont engagés dans une troisième grande compétitio­n internatio­nale en l’espace d’un an, après les JO et l’Euro-2016. Paradoxale­ment, le préparateu­r physique Alain Quintallet a été étonné par l’état de forme des joueurs au début de la préparatio­n. « Je m’attendais à ce qu’ils soient beaucoup plus fatigués assure l’ancien professeur d’EPS qui suit les Bleus depuis 2004. D’habitude, on a toujours un ou deux gars en réhabilita­tion au début de la préparatio­n. Mais, là, il n’y avait pas de blessé et on a pu travailler normalemen­t. »

Les cadres pas ménagés contre l’Islande...

Par rapport aux autres équipes, la France a été plutôt vernie durant ce Mondial. Elle est la seule à avoir eu un jour de repos entre chacun de ses matches. Avant les quarts de finale, ce sera donc deux, « une chose rare », souligne Michaël Guigou. L’enjeu pour optimiser ce temps de récupérati­on est de trouver le bon dosage entre repos et séance de travail poussée. D’autant que le début de match compliqué contre l’Islande, en huitièmes de finale, a forcé les entraîneur­s à « tirer pas mal sur les cadres », fait valoir Dinart. Guigou a joué l’intégralit­é de la rencontre, Omeyer et Karabatic plus de cinquante minutes tout comme Cédric Sorhaindo, contraint de tourner au pivot uniquement avec Ludovic Fabregas, depuis que Luka Karabatic s’est blessé au début du Mondial (cheville). Est-ce donc vraiment un avantage pour demain de bénéficier de 48 heures de repos, alors que les Suédois n’auront eu qu’un jour de récupérati­on? « Cela peut jouer mais ce n’est pas un facteur principal pour gagner le match », estime Didier Dinart.

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(Photo AFP) Karabatic a deux jours pour souffler.

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