L’agglo forme les éco-citoyens de demain
Lancée dès 1998 à Sanary, l’école du développement durable, portée depuis l’an passé par la communauté d’agglomération Sud Sainte-Baume, touche cette année quelque 3200 élèves
L’école du développement durable n’en finit pas de se développer. A sa naissance, il y a neuf ans à Sanary, sous l’impulsion notamment d’Anne Berenger, enseignante à l’école primaire de La Vernette, elle ne proposait qu’un thème : la forêt. Depuis, elle s’est singulièrement étoffée avec les écoles de la mer, de la terre, des oiseaux, du citoyen, du commerce équitable, des premiers pas vers la nature, du patrimoine, de l’énergie, de l’eau et du potager !
Les maternelles aussi
Et elle ne s’est pas arrêtée là: portée par la communauté d’agglomération Sud Sainte-Baume (CASSB) depuis l’année scolaire passée, elle s’est ouverte aux maternelles à la dernière rentrée. Quelque 3 200 élèves de 128 classes de huit communes du territoire portent ainsi 137 projets tout au long de cette année, contre 95 l’an dernier, intégralement financés par la CASSB. «Plus les années avancent, plus nous disposons d’outils pour être efficaces auprès des écoliers »,
a souligné Géraldine Gaudino lors de la signature officielle du renouvellement de la convention entre les établissements scolaires et la CASSB, lundi soir à la salle des fêtes du Plan-du-Castellet. L’inspectrice de l’Education nationale n’a pas manqué de remercier la communauté d’agglomération pour son «appui très important» et a mis en avant l’importance des « sorties ».
« Une chance pour les élèves »
«C’est une chance pour les élèves d’être au plus près du terrain, de ceux qui travaillent dans le thème choisi. Cela apporte une double voie de connaissance avec ce qui a été enseigné en classe. Et c’est une démarche d’investigation, une manière d’enseigner qui permet aux enfants de se poser des questions: ils vont avoir envie de chercher et trouver les réponses. Cela leur permet également d’acquérir une certaine autonomie ». « Les enfants de Sud SainteBaume savent des tas de choses que beaucoup d’enfants et même d’adultes ne savent pas », apprécie et remercie tout autant Ferdinand Bernhard, relevant « l’implication de tout le monde (« enseignants, enfants, parents… »), primordiale ». «Les écoliers s’approprient la mer, la forêt, etc., et en deviennent les meilleurs défenseurs », a ajouté un président de la CASSB soucieux de
«faire des enfants d’aujourd’hui les ‘‘gendarmes’’ du monde de demain ». L’école du développement durable n’a donc pas fini de se développer… Et ce, durablement.