« La PMM est un vivier de recrutement »
On a l’impression que c’est un peu plus qu’un exercice qui s’est joué…
Disons qu’on sait que la situation est susceptible de se présenter à tout moment à un bateau comme le nôtre. Il suffit de se rappeler l’évacuation de ressortissants au Yémen par le Dixmude, il y a deux ans ou, pour ce navire, celle conduite en au Liban. Pour une préparation parfaite, il est fondamental que le réalisme soit maximum et que l’équipage soit poussé dans ses retranchements.
D’autant que vous n’allez pas tarder à partir en mission…
Effectivement. La mission Jeanne d’Arc, qui va permettre aux jeunes officiers de mettre en pratique les acquis de la formation, est prévue pour février en Asie du Sud.
Quelles sont les principales difficultés d’une évacuation ?
Gérer le nombre et la diversité du public à évacuer. S’assurer aussi qu’il n’y a pas de terroristes parmi eux : une menace de plus en plus crédible dans ce genre de scénario.
Quel regard portez-vous sur les PMM ?
On est très heureux de les accueillir à bord. Pour eux, c’est motivant de participer à ce genre d’exercice qui leur donnera une meilleure vision de nos métiers de marin. Et n’oublions pas que la PMM est un gros vivier de recrutement.