Baptiste Lecaplain débarque à Galli
Il a un faux air de Guillaume Canet. Pourtant, on pourrait le qualifier de ‘‘boy next door’’. En clair, ce pourrait être votre voisin, un ‘‘monsieur-tout-le-monde’’. Car Baptiste Lecaplain fait partie de ceux qui ne se la “pètent” pas, cultivant humilité et réserve. Cela pourrait paraître anachronique pour un humoriste qui monte seul sur scène, qui rencontre un succès fou. Et qui vient de faire cinq Olympia. «Ona même refusé du monde. Mes parents étaient dans la salle, c’était magique. On en a d’ailleurs profité pour capter le DVD qui sortira en fin d’année ». Mais c’est tout naturel pour ce Normand tout juste trentenaire, qui sera vendredi soir au théâtre Galli de Sanary pour une introspection publique, puisque son spectacle se nomme… ‘‘Origines’’. Rencontre.
C’est votre première fois à Sanary ?
Oui, je n’ai jamais joué dans ce théâtre. En revanche, je connais bien votre région, car j’ai été animateur dans un hôtel à Hyères quand j’avais ans. Imaginez un BasNormand qui découvre la Côte en été à cet âge-là, je peux vous dire que j’ai adoré !
Parlez-nous un peu de votre spectacle…
Cela fait trois ans que je tourne avec, et il a pas mal évolué. Et % de ce que je raconte m’est arrivé, d’où « Origines ». Je suis à fond dans l’auto-dérision. C’est quand même plutôt normal qu’un humoriste puisse rire de lui-même.
Vous n’éludez pas les sujets intimes…
Non, je parle de mon bégaiement, de ma timidité et de la peine que j’ai eue à sortir avec des filles, de ma première fois à ans…
Pas de politique, en revanche?
Non. La politique et la religion sont des sujets qui ne me font pas rire, donc je n’en parle pas.
Il semble que ce soit à la mode d’être humoriste. Vous êtes très nombreux, même Michel Drucker s’y est mis. C’est si facile que ça ?
Ah non, c’est pas facile (il se marre) ! Il faut savoir qu’il y a de plus en plus de salles, de plus en plus d’émissions de télé, et du coup de moyens de se montrer. Il y a une demande forte dans les émissions pour des pastilles humoristiques. Concernant Drucker, avec ce qu’il a vécu, il a tant de choses et d’anecdotes à raconter qu’on se demande même pourquoi il ne l’a pas fait avant.
Vous faites partie des ‘‘Grosses têtes’’, aussi…
Oui, mais je n’y vais que trop occasionnellement, car je suis en tournée et pas souvent à Paris. Mais j’adore Ruquier et cette bande. Là aussi, on se marre bien. Vendredi janvier à h au théâtre Galli de Sanary. Tarif: euros. Rens. au .....