Var-Matin (La Seyne / Sanary)

L’omniprésen­t Ouchmid (HFC)

- Seuls les Hyérois ont limité la casse lors de cette journée.

L’histoire entre le Hyères FC et Momo Ouchmid aurait pu tourner court. En retard lors de la convocatio­n pour le premier match à Sète, l’intéressé est exclu du groupe. Par la suite, et malgré plusieurs titularisa­tions l’ex de Marignane n’arrive pas à s’imposer et prend place régulièrem­ent sur le banc. Sa force sera de savoir garder le cap. Sans faire de bruit ou d’esclandre, il bosse et attend son heure. Celle-ci arrive en décembre où les blessures de Pin, Brun et Mourabit lui ouvrent les portes du onze de départ à un poste d’avant-centre, nouveau pour lui. Et là, c’est la révélation. Ouchmid se régale… Ce fut encore le cas contre l’OM samedi (-). Omniprésen­t, il a généré toutes les occasions ou presque. Comme Rosset n’était pas dans le bon rythme et qu’Orsattoni a mieux démarré ses actions qu’il ne les a finies, Ouchmid a porté l’attaque hyèroise sur ses épaules. Excellent dos au but, il a résisté aux charges de Rachidi et Perrin, deux sérieux clients. Ses décrochage­s pour alimenter les autres ont été probants. En témoignent deux ouvertures magistrale­s dans le dos de la défense olympienne pour Orsattoni et Souames. Dangereux par ses centres, dont un caviar pour Brun qui n’a pas senti le coup et ses prises de balle, il n’aura manqué à Ouchmid que la puissance ou la précision lors dde ses frappes. Mais après autant d‘efforts pour se créer lesdites occasions il a des excuses…

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