«La priorité, lancer une grande réforme fiscale»
«La première des priorités est de lancer une grande réforme fiscale. Il est indispensable de réduire les taux et d’élargir les assiettes afin que l’impôt ne soit plus confiscatoire. Aujourd’hui, seuls 50 % des ménages résidant en France s’acquittent de l’impôt sur le revenu. Je propose que 100 % des ménages le payent, même si pour certains, le montant doit être symbolique. Il serait juste de réduire de 10 % le montant des impôts sur les revenus du travail de chaque ménage. Il faut supprimer l’ISF, qui coûte plus qu’il ne rapporte. Il faut libérer la capacité d’investissement des entreprises. Je propose donc que les bénéfices réinvestis dans l’entreprise ne soient plus imposables. »
«L’assurance chômage est devenue le poumon de notre solidarité nationale. Le déficit est de plus de 23 milliards. Nous devons le repenser… Il ne s’agit pas de mettre à bas la solidarité. Il s’agit d’ajuster la solidarité aux réalités, parce que sinon, elle va se mettre à bas toute seule! Il faut repousser l’âge légal du départ à la retraite à 63 ans en 2020, puis à 65 ans en 2025, et porter la durée de cotisations à 43 annuités pour une retraite à taux plein.»
«La façon dont on traite le chômage est éclairante. Au lieu de construire un traitement dynamique, au bénéfice du salarié, on indemnise aveuglément… Je plaide pour que nous financions la reprise du travail. Plutôt que de verser à chaque chômeur une indemnité, je propose que l’État verse aux entreprises l’équivalent du montant des indemnités chômage du nouveau salarié anciennement chômeur. Je souhaite aussi que l’ouverture des droits au chômage soit plus tardive et intervienne non pas après quatre mais six mois d’activité… Nous devons diminuer le plafond d’indemnisation du chômage, en le faisant passer de 6270 à 5000 € par mois.»