Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Tournoi en Australie : prêts au combat

À Brisbane, il n’y a pas que les stars australo-toulonnais­es qui ont l’occasion de briller. Les jeunes aussi peuvent tirer profit de cette expérience à l’autre bout du globe

- De notre envoyé spécial à Brisbane Aurélien Ruesterhol­z

Parmi les joueurs clés de l’équipe espoirs, Emerick Setiano (qui a des origines de Wallis et Futuna) et Teiva Jacquelain (originaire de Tahiti) se retrouvent en première ligne avec l’équipe senior à Brisbane. S’ils sont prêts à affronter les vedettes de l’hémisphère sud, ils étaient loin de s’imaginer un tel engouement autour de l’événement...

Comment vivez-vous d’être les représenta­nts du RCT ?

E. Setiano : C’est énorme ! J’ai pas mal de pression. Il y a plein de joueurs qu’on voit à la télé, comme Folau ou Milner-Skudder. Ce n’est pas le même poste mais tu les admires forcément, ce sont des icônes du sport. C’est une pression positive. Une fois sur le terrain, tu oublies. C’est une motivation de jouer contre eux. Le but est de montrer ce qu’on vaut. T. Jacquelain : C’est toujours un honneur. Tu pars en voyage pour réaliser ta passion sous le maillot d’une grande équipe. Et on est accompagné par de grands joueurs aussi. Ça nous aide beaucoup.

Vous attendiez-vous à un événement aussi médiatisé ?

T. J. : Pas à ce point-là. Après, en Australie, tout le monde adore ce sport. Ici, c’est une terre de rugby. Je pense qu’on ne le réalise pas encore. Quand on sera dans le bain demain (aujourd’hui) ,onva réaliser vraiment. E. S. : Non, pas du tout. Je savais qu’il y a un engouement autour du sport en général mais quand on est arrivé, il y avait des affiches partout. Là, on passe devant des affiches de Drew Mitchell. (rires)

Ça met plus de pression ?

E. S. : Quand même un peu. C’est un stade de   places qui sera au moins à moitié rempli. Je n’ai jamais joué devant   personnes. (rires) T. J.: Ça va plus venir demain, à l’échauffeme­nt et tout. Quand on va réaliser qu’on va jouer contre des grosses équipes, que tu portes le maillot de Toulon, que les gens ont une attente quand tu portes le maillot toulonnais... Il faut que les coaches voient qu’ils peuvent compter sur nous dans des matches de haut niveau. E. S. : Le fait de représente­r le maillot avec des joueurs de classe mondiale, c’est une bonne pression. Je suis obligé d’élever mon niveau, c’est une bonne chose pour nous. On a envie de bien faire.

Connaissez-vous un peu vos adversaire­s ?

E. S.: Il y a forcément des joueurs qu’on connaît. Je regardais un peu le Super . De pouvoir jouer contre eux, on va pouvoir voir ce qu’ils valent vraiment. C’est cool de pouvoir affronter ces mecs-là. On sait de quoi ils sont capables. T. J.: Il y a des têtes que je connais car je les suis sur Youtube ou à la télé. Le fait de se retrouver devant met une petite pression car tu sais ce qu’ils valent. Tu as envie d’être comme eux, ce sont des exemples.

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 ?? (Photos Aurélien Ruesterhol­z) ?? Les Polynésien­s du RCT Teiva Jacquelain (en haut au premier plan) et Emerick Setiano (en haut au second plan) vont s’arracher comme à la musculatio­n pour donner une bonne image de Toulon lors du tournoi.
(Photos Aurélien Ruesterhol­z) Les Polynésien­s du RCT Teiva Jacquelain (en haut au premier plan) et Emerick Setiano (en haut au second plan) vont s’arracher comme à la musculatio­n pour donner une bonne image de Toulon lors du tournoi.
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