JOURNÉE, BAKOU - SAINT-RAPHAËL : -) Un voyage qui fait mal...
Une défaite cuisante (0-3) et, surtout, un lointain déplacement à trois jours d’un match de championnat important : le périple a Bakou n’a pas fait que du bien aux Raphaëloises
Le score est lourd pour Saint-Raphaël (0-3), mais la défaite est logique. En déplacement à Bakou (Azerbaïdjan) jeudi, les Varoises n’ont rien pu faire. Après une première manche disputée, mais perdue (20-25), les Raphaëloises ont complètement craqué, ne marquant que 11 points dans la deuxième et troisième manche. « Ona plutôt bien démarré, on s’est accroché. Et puis nos adversaires ont pris le large…» souffle l’entraîneur Giulio Bregoli. En même temps, il fallait être sacrément audacieux pour mettre un billet sur les Raphaëloises. Un succès dans la capitale azérie relevait quasiment de l’impossible, et remporter un set s’inscrivait même dans la catégorie exploit face à une équipe victorieuse à l’aller dans le Var (1-3), et habituée à jouer la coupe d’Europe. Physiquement,
(E (E il fallait également se remettre d’un voyage éreintant, avec plusieurs milliers de kilomètres et une dizaine d’heures de vol dans les pattes. Enfin, Saint-Raphaël n’avait clairement pas mis toutes les atouts de son côté pour créer un improbable exploit, avec la mise au repos de cadres comme Liesbet Vindevoghel ou Veronica Angeloni, qui n’avaient pas fait le déplacement afin d’être plus fraîches dimanche face à Évreux.
Une équipe remaniée
«Au début il était même prévu de laisser quatre filles à la maison, explique Giulio Bregoli. Malheureusement, il y a deux jeunes joueuses qui se sont blessées. » Ana Kajalina, avec un dos en vrac, a donc été de la virée dans le Caucase … pour au final faire banquette. Avec une équipe remaniée, le SRVVB a tenté des choses, a bataillé – au moins au début du match –, mais n’a jamais vraiment fait douter cette équipe de Bakou. «On a essayé de trouver un système de jeu différent avec les absences. Cela a un peu marché au premier set, mais moins ensuite. On a beaucoup subi en réception et on a eu du mal à trouver de la continuité sur les phases de réception-attaque. De toute façon, on savait que ça allait être un déplacement difficile… » lâche froidement le coach italien. Parties d’Azerbaïdjan quelques heures après le match, les Raphaëloises ont voyagé la nuit pour arriver dans le Var hier matin. Si dans les têtes la défaite n’est pas terrible à encaisser, le club n’ayant plus rien à jouer sur la scène européenne, le périple risque en revanche de laisser des traces dans les jambes demain.