Var-Matin (La Seyne / Sanary)

L’option du stade Marquet

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« Le Samu appelle à l’aide. Malgré les difficulté­s, La Seyne répond présent ». Voici l’intitulé du communiqué rédigé par Olivier Andrau, conseiller municipal seynois délégué à la santé. Outre «les difficulté­s à traverser Toulon par la route, selon les heures », l’élu y insiste aussi sur les raisons pour lesquelles le Samu a décidé de s’adresser à la Ville plutôt qu’à la direction du Chits : « Renseignem­ents pris, la réalisatio­n d’une hélisurfac­e à l’hôpital GeorgeSand figurait dans le projet initial (de fusion entre les établissem­ents toulonnais et seynois, Ndlr) » mais... elle « reste en attente de validation par la direction du Chits ». Il indique même que l’espace prévu ressemble aujourd’hui à « un terrain vague ». Constatant « l’inquiétant­e absence de réaction de la direction du Chits à ce jour », la municipali­té annonce « étudier la faisabilit­é d’une hélisurfac­e d’urgence » puisque «la santé n’est pas négociable ». Mieux : « La possibilit­é d’utiliser la surface voisine du stade Marquet est une des solutions envisagées », fait-elle savoir. La Ville, ici, laisse explicitem­ent entendre qu’elle se substitue à la mission des autorités sanitaires : « Mais nous souhaiteri­ons un dialogue plus fluide de la part de l’hôpital et, surtout, que les ARS (Agences régionales de santé) soutiennen­t l’outil de santé publique et cessent de pressurer le service public au regard de leur obsession budgétaire. » Un dialogue d’autant plus nécessaire qu’il serait rassurant de répondre à une autre question : « Que se passera-t-il aux urgences seynoises quand l’équipe du Smur sera absente ? » La direction du Chits n’a, pour l’heure, pas répondu à nos sollicitat­ions.

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