«Le handball allemand, c’est ce qui se fait de mieux»
Geoffroy, parlez-nous un peu du handball allemand. C’est la référence, non ?
Oui, c’est ce qui se fait de mieux. En terme de spectacle, de qualité de jeu, de salles. Ce sont d’ailleurs souvent les clubs allemands qui remportent les coupes d’Europe.
Justement, vous avez gagné la coupe EHF avec un club allemand. Pensezvous que le SRVHB peut aller au bout ?
C’était des formules différentes. On jouait tout de suite en matches allerretour. Il n’y avait pas de poules comme aujourd’hui. Ça ne laissait pas le droit à l’erreur.
Droit à l’erreur que vous avez déjà consommé en perdant face à GOG. C’était votre seul joker ?
Peut-être… Mais on peut aussi aller gagner partout.
Même à Berlin ?
Il y a toujours une possibilité. Ils viennent de perdre contre le dernier du championnat. On a toutes nos chances. À un moment, on était même meilleurs à l’extérieur.
Ce club de Füsche, quel souvenir en gardez-vous ?
C’était costaud.
Et leur salle ?
Il me semble que c’était déjà la MaxSchmeling-Halle. C’est une très belle ambiance. Les Allemands vont voir un match de hand en famille, pour eux c’est un peu comme un spectacle. Ils savent faire la fête. Nous, nous avons plus un public de connaisseurs.
Pour finir, que retenez-vous de votre expérience en Allemagne ? Qu’avezvous appris ?
L’allemand (rires). Non, plus sérieusement, ça ne m’a pas seulement fait grandir en tant que joueur, mais aussi en tant qu’homme. Là-bas, ils ne pardonnent pas. Tu viens de l’étranger, tu dois apporter quelque chose. Et puis tu te confrontes à ce qui se fait de mieux.