Var-Matin (La Seyne / Sanary)

RCT : Orioli, saison finie

- CHRISTOPHE­R ROUX

✓ Selon ses dires, le talonneur toulonnais Jean-Charles Orioli aurait disputé sa dernière rencontre sous les couleurs rouges et noires lors de la victoire face à Lyon (-). Sur son compte Facebook, le futur Rochelais a écrit : « Sans doute mon dernier match au RCT... Merci pour tout, j’aurais aimé vous dire au revoir autrement... » Formé au club, JeanCharle­s Orioli a donc probableme­nt disputé sa et dernière rencontre de Top  sous le maillot toulonnais.

avec la manière, parce que si elle n’est pas là contre l’Ecosse, comme ça a été le cas, ça ne passera pas contre les Blacks, l’Afrique du Sud ou même l’Angleterre. Il faut être maître du jeu et du temps. Ce n’est pas le manque de spectacle qui pèche, les matches peuvent ne pas être spectacula­ires, mais cette faible maîtrise et notre fébrilité.

Quel regard portez-vous sur le travail de Guy Novès?

Il est formidable. Guy a réenchanté l’équipe de France. Les Bleus ont regagné le coeur des Français après une période difficile ponctuée d’un accident industriel contre les Blacks (défaite -, en quarts du Mondial , ndlr). On sent bien que le pouls est reparti, que le public a le sourire quand il regarde cette équipe. Et les gars ont le sourire aussi sur le terrain. Malgré ça, on sait aussi que si on ne prend que des branlées, ça se terminera assez vite. C’est pour ça qu’il est maintenant temps de gagner.

Suivez-vous toujours le Stade Niçois ?

J’ai eu la chance incroyable d’être élevé dans le rugby niçois quand il a été à son paroxysme. Depuis, on en est tous à regretter cette époque. Il y a eu une dégringola­de, puis des tentatives avortées pour le relancer et de nouveaux arrêts brutaux. Tous les anciens, on regarde ça avec le coeur.

Le coeur, justement, peut-il vous amener à vous investir dans sa reconstruc­tion ?

Je souhaite que des anciens s’investisse­nt. Il ne faut pas le dire trop fort, mais mon club de coeur, c’est Nice. On me dit Béglais, du Stade Français, mais Nice c’est l’équipe qui m’a fait rêver quand j’avais dix ans. J’étais tous les dimanches au stade Méarelli à vibrer devant les Bernard Herrero, Eric Buchet et Tony Cattoni. C’était des dieux vivants pour moi. Personnell­ement, si on me demande d’aider le club, je ne saurai pas dire non. Je sais que le boulot est bien fait mais s’il faut donner un coup de main, je viendrai.

Il faut être maître du jeu et du temps. Il est maintenant temps de gagner ”

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