Romey (EFSR) : retour d’enfer !
Les Hyérois enchaînent les miracles
Quatre victoires, deux nuls et surtout un seul but encaissé ! Le bilan du Hyères FC est exceptionnel en 2017. Un miracle signé André Blanc car l’intéressé a dû composer avec les absences de Pin, Brun, Aho ou Ressa. Des cadres influents. Ce fut encore le cas face à Fréjus/St-Raphaël et au final les regrets sont même hyèrois. Une victoire aux points lors d’un nul pas si illogique.
Mara et Oyedotum au top
Car après une première période emballante, les deux formations se sont neutralisées. Toutefois, c’est la puissance des coéquipiers de Manero qui a frappé les esprits. La solidité de la défense à cinq avec un axe Decugis-Blanc-Aléo qui a mangé des clients comme Tlili, Mendy ou Soly. Les hommes de couloir Souames et Bellay ont été Globalement Fréjus/St-Raphaël a déçu dans le derby à Hyères, surtout lors d’une seconde période sans inspiration. Rare éclair dans la grisaille : la prestation de Raphaël Romey. Pour sa première titularisation comme latéral gauche, l’ex du Sporting Club de Toulon a sorti une prestation haut de gamme. Dès ses premiers ballons, on voit bien que l’intéressé est dans son match. Présent dans les duels, propre dans ses interventions et désireux de relancer juste, Romey annihile Orsattoni, l’homme en forme du moment à Hyères. Un sérieux client pourtant car puissant et à la couverture de balle impressionnante.
Ne jamais lâcher
Mais Romey a l’expérience et s’adapte en ne lui laissant jamais un centimètre de liberté. D’ailleurs, les offensives hyèroises démarrent toutes de l’autre côté ou de l’axe. Pas un hasard. Pas plus que les permutations entre Orsattoni et Mourabit car Romey était impassable. au diapason avec un apport offensif intéressant pour l’ex Toulonnais. Au milieu, Mara et Oyedotum Pour être taquin, tout juste peut-on noter une relance contrée et un apport offensif moindre. Mais comme de toute façon le jeu collectif étoiliste était en berne (hormis un bon passage de la
à la minute) Romey a bien fait de rester en place. Avec la confiance retrouvée, nul doute que c’est la prochaine étape qu’il franchira. Lui qui n’a jamais rien lâché a été récompensé. Un exemple à suivre. Ils sont si rares de nos jours. ont avalé les kilomètres et gagné un maximum de duels obligeant ainsi Orinel à décrocher. En définitive, il n’aura manqué qu’un peu de justesse technique et un banc plus performant - sans manquer de respect à ceux qui étaient assis dessus. Seul Mourabit pouvant espérer apporter un vrai plus en relais de Rosset. Sans réels moyens et sur une pelouse digne d’un film d’épouvante, le Hyères FC continue sa montée en puissance. A la base de cette réussite, un recrutement ciblé et malin mais aussi du temps pour progresser et de la quiétude dans les moments difficiles. A méditer…