Christine Girod : présidente réaliste

Un premier bilan de cette coupe d’Europe?

C’est une expérience à vivre. Nous avons découvert la coupe d’Europe et ce n’est pas la plus petite puisqu’il s’agit de la Ligue des Champions. C’est une compétition enrichissante. On a vu qu’il y avait un public pour le volley à StRaphaël lors de nos rencontres à domicile. C’est une belle publicité pour le club et la région.

Mais il y a un coût…

Effectivement, on ne pensait pas que ce serait aussi onéreux. Il y a les déplacements pour commencer : on voyage avec une délégation restreinte à quinze personnes, comprenant les douze joueuses - et pas moins sinon on reçoit une amende - ainsi que trois personnes du staff. Personnellement, je ne vais pas en Pologne car cela coûte trop d’argent (  euros environ). Même nos matches à domicile nous ont coûté beaucoup d’argent entre le challenge vidéo et les trajets des arbitres à payer, qu’ils viennent de Russie ou de Chypre par exemple.

Vous abordez ce déplacement en Pologne avec des ambitions mesurées ?

Oui car la priorité reste le championnat. On savait que ça allait être compliqué. Même Cannes, avec un budget bien plus conséquent et quasiment deux effectifs pour jouer sur les deux tableaux, avait du mal lors des années précédentes. Alors nous…