LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE La fin d’un calvaire
« Désolé je prends l’avion ». L’entraîneur du SRVVB est un homme pressé et c’est avec ce SMS laconique que nous devons aujourd’hui composer pour parler du déplacement de son équipe en Turquie où ses joueuses affrontent ce soir le club du Fenerbahçe d’Istanbul à l’occasion de leur dernier match de ligue des Champions.
Zéro point en cinq matches
Une compétition en forme de calvaire pour un club qui n’est pas dimensionné pour ces joutes... Et un véritable chemin de croix qui prendra donc fin ce soir face au leader de ce groupe C dans lequel le SRVVB n’a pas encore pris le moindre point. Si on imagine que les Varoises tenteront de sauver l’honneur, on doute de leur capacité à renverser cette équipe d’Istanbul, sortie victorieuse de ses cinq premiers matches. Mais on comprend surtout l’empressement de Giulio Bregoli. Un homme pressé de prendre l’avion, mais sans doute tout aussi pressé de le prendre dans le sens du retour pour en finir avec cette compétition.
Mieux en championnat
Il aura alors tout le temps de faire les comptes, et avec zéro point, mais surtout des kilomètres au compteur du club raphaëlois, l’ardoise sera sans aucun doute bien lourde. Il aura aussi tout le loisir de se projeter sur la fin d’un championnat de Ligue A dans lequel le SRVVB retrouve des couleurs et à l’issue duquel les championnes de France ont de réelles chances de rejoindre les phases finales. Souhaitons que Giulio Cesare Bregoli et le SRVVB soient alors moins pressés. Car dans cet exercice-là, plus ce sera long, plus ce sera bon.