Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Bernard Tapie intime chez Fogiel

L’homme d’affaires passe sa vie en revue, de sa famille à son passage en prison, sur le divan de France 3

- PROPOS RECUEILLIS PAR JEANMARC BARENGHI

On retrouve ce soir sur le divan de France 3 un Bernard Tapie parfois agacé, mais aussi souvent ému à l’évocation de sa famille. À 74 ans, l’homme d’affaires et ancien ministre revient sur une vie romanesque pleine de coups de théâtre. Ça vous a plu de vous pencher sur votre vie ?

J’ai fait cette émission parce que c’était intéressan­t de la faire à ce moment de ma vie. De temps en temps, ça fait du bien de regarder dans le rétroviseu­r. Moi, justement, je ne regarde jamais, je suis en cavalcade permanente. Chez Fogiel, j’ai vu des trucs qui m’ont fait vachement plaisir. Me revoir entre mon papa et ma maman, ça fait un bien fou ! Étonné de vous être dévoilé ?

Non, j’y étais préparé. Je m’étais conditionn­é pour ne pas céder à l’envie de me lâcher et ne pas avoir trop d’émotions. Qu’avezvous confié que vous n’aviez jamais dit ?

C’est mon fils Laurent qui me trahit dans une séquence en racontant ce que nous avions convenu avec ma femme quand j’étais en prison. Tous les jours à 17 heures, je m’allongeais sur mon lit la tête contre le matelas en fermant les yeux. Elle me parlait, je lui répondais… On restait comme ça une demiheure, elle à l’extérieur et moi en prison. On vous revoit dans votre émission Ambitions, aimeriezvo­us revenir à la télévision ?

Je suis sur un projet qui s’appellerai­t Résiste , et traiterait de tous les domaines : santé, problèmes de famille, travail, chômage… La volonté, ce n’est pas la méthode Coué,

c’est à 80 % « Je voudrais bien » ; à 15 % « Je le veux », et à 5 % « Je le veux vraiment ». Quand on est dans la situation de faire appel à sa volonté, il faut le vouloir absolument. J’ai très envie de faire une émission sur ce thème, avec des spécialist­es. Ce n’est pas un numéro de cirque. J’ai une boîte qui travaille sur le concept. Et la scène, bientôt de retour ?

Quand je suis dans les tourmentes judiciaire­s, je n’ai pas envie de faire le « cake » sur scène. Je reviendrai quand ça se sera calmé, je n’aime pas

mélanger des choses. On va vivre tranquille­ment la fin de l’épisode judiciaire et j’ai un projet marrant qui s’appelle J’ai

un truc à vous dire, pour la rentrée de janvier 2018. Un spectacle en solo ?

En solo sûrement, ou alors avec deux ou trois acteurs qui joueront un juge, un journalist­e et un homme politique.

 ??  ?? Bernard Tapie : « Mon fils me trahit dans une séquence en racontant ce que nous avions convenu avec ma femme quand j’étais en prison ».
Bernard Tapie : « Mon fils me trahit dans une séquence en racontant ce que nous avions convenu avec ma femme quand j’étais en prison ».

Newspapers in French

Newspapers from France