Les Toulonnaises dos au mur
Qu’arrive-t-il aux Toulonnaises, incapables, lors de la première journée des playdowns, de battre une équipe de Nîmes accrocheuse, certes, mais pour autant pas terrible (1-3) ? Les Rouge et Noire se sont emmêlées les pinceaux avec un service un coup dans le zig, un coup dans le zag, une réception chancelante, et, surtout, un comportement inconstant, voire inquiétant. Alors fautil, après pourtant de nombreux avertissements sans frais, l’aide d’un psychologue, ou le coup de pied aux fesses reçu samedi soir ferat-il office d’électrochoc ?
Maintien compromis
Il faut l’espérer, car le maintien en Élite est à ce jour totalement incertain. Le coach Yannick Cembalo, passablement énervé, mais aussi impuissant, le sait : « On leur a donné le match. Dans le premier set, Nîmes marque cinq points sur vingt-cinq, et on leur en donne quatorze. Dans le deuxième, on joue enfin correctement, et on leur passe 25-11 ! Dans le troisième, rebelote, on fait douze fautes. Je leur avais dit : pas besoin de forcer le jeu, juste d’être patient, mais elles ne le mettent pas en application. On ne joue pas sereinement, on a le trouillomètre à zéro et on se crispe pour rien... » Même les cadres n’y arrivent pas, à l’image de Maria Andonova qui alterne le très bon et le mauvais. Ou de Chloé Gaudel, qui a sans doute livré son pire match sous les couleurs toulonnaises, et ce au plus mauvais moment. Car les play-downs sont très mal embarqués, et il est impératif de frapper un grand coup à Bordeaux samedi soir. « Je les pense, Chloé notamment, suffisamment vexées pour réagir, je ne suis pas inquiet.. En revanche, si on perd à Bordeaux, là oui, il y aura le feu », conclut le coach.