Les accidents n’arrivent pas qu’aux autres
juillet : Anne-Lise, Frédéric, Camille, Nicolas, deux jeunes couples trentenaires et une fillette de quatre ans rentrent de vacances. A km d’Aix-en-Provence (où ils habitent) leur voiture est percutée de plein fouet par une voiture conduite par une jeune femme qui roulait à contre sens à km/h, sans assurance, avec , grammes d’alcool dans le sang. Bilan, quatre morts : Anne-Lise, Frédéric, Nicolas et la fautive ; une blessée grave devenue paraplégique : Camille ; et la petite fille, miraculée, mais désormais orpheline. Présenté jeudi sur le Campus du
centre de formation des apprentis, dans le cadre des “es Olympiades de la Sécurité routière”, par Francis Carion, grand-père de la fillette et président de l’association Alcool, vitesse, contresens créée après le drame, ce témoignage choc a laissé l’assistance sans voix. Ce fut le moment fort de cette journée placée sous l’égide de la Maison de la Sécurité routière et de ses soutiens (préfecture, conseil départemental, AGPM Prévention). La journée fut aussi marquée par des ateliers de sensibilisation dont un Autochoc, des débats sur la
vulnérabilité, les conduites addictives (stupéfiants, alcool), ou encore la vie après l’accident. Les intervenants (référents de la sécurité routière, gendarmes, policiers, victimes) ont aussi insisté sur les facteurs aggravants : vitesse, goût du risque, violation de la législation, défaut d’assurance, usage intempestif du portable et, pour les usagers des deux roues, débridage du moteur, absence de casque ou de vêtement protecteur.
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