Le futur échangeur attire la foule
Les représentants de la société d’autoroute Escota étaient à Ollioules, vendredi soir, pour présenter le futur échangeur d’Ollioules /Sanary au public. Plus de 150 personnes sont venues écouter Xavier Richer De Forges, directeur des opérations, Eric Meneroud, directeur adjoint des opérations, et Patrick Aptel, en charge avec des relations avec les riverains, présenter ce projet. Pour mémoire, ce diffuseur devrait répondre à trois objectifs principaux. D’abord améliorer la desserte des communes d’Ollioules et de Sanary, en provenance de Bandol et de Toulon. Ensuite, fluidifier le trafic de l’échangeur de La Seyne (N°13), notamment aux heures de pointe. Enfin, sécuriser et apporter plus de confort aux utilisateurs de l’autoroute A50, de la RD 11 et des voiries locales. Cette réalisation, dont le coût est de 37 millions d’euros, est co-financée par le conseil départemental du var (29 %), les agglomérations Toulon-Provence-Méditerranée (16 %) et Sud Sainte Baume (13 %), et Vinci autoroutes (42 %).
Le tarif du péage devrait être de . €
Du reste, on connaît désormais le coût du péage : il a été indiqué vendredi soir que le tarif devrait être de 90 centimes d’euro. La présentation terminée, les représentants d’Escota ont répondu aux interrogations des auditeurs. Les questions ont alors fusé tous azimuts : coupure des routes, murs acoustiques, gestion des flux sur la RD11 pendant les travaux, date des dernières acquisitions foncières, etc… Chaque intervenant a répondu avec patience et professionnalisme. On a notamment appris, suite à une question sur l’éclairage, qu’il serait modifié pour tenir compte de la sensibilité des chauves-souris qui peuplent le secteur. Une des représentantes de l’association des entreprises de Toulon a demandé si une étude des flux avait été menée. Il lui a été répondu qu’il était attendu 13 000 véhicules par jour dans les deux sens. Robert Bénéventi, le maire d’Ollioules, a d’ailleurs pris la parole pour préciser
que la RD 11 était fréquentée par 26 à 28 000 véhicules par jour, et la RD26 par 35 à 36 000 voitures par jour. La réunion s’est déroulée dans une ambiance cordiale, et si quelques points restent à préciser, tout devrait être réglé pour le début des travaux, en mai prochain.