Éric Ciotti : « Je serai au rassemblement de soutien à François Fillon au Trocadéro »
Le député azuréen Les Républicains Éric Ciotti a déclaré, hier matin en marge de l’inauguration de la Foire de Nice, qu’il sera bien aujourd’hui «au rassemblement de soutien à François Fillon au Trocadéro » à Paris. « C’est quand on est attaqué qu’il faut être présent et fort », poursuit le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes.
« Il est conscient de la gravité de la situation et des enjeux »
Selon lui, « beaucoup d’électeurs sont révoltés par les attaques des socialistes qui sont à la manoeuvre depuis le début; c’est une situation inédite sous la Ve République où il y a toujours eu une trêve judiciaire pour ne pas interférer dans le calendrier électoral ». «Cette crise ne se réglera pas à coups de pétitions mais dans l’unité, le rassemblement et la discussion entre François Fillon, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Baroin, ajoute Éric Ciotti. La seule chose que je souhaite c’est la victoire de notre famille politique. François Fillon est dans le même état d’esprit – je viens, ce samedi matin [hier matin, ndlr], d’échanger avec lui par téléphone à ce sujet – ainsi que Nicolas Sarkozy avec lequel je suis également en contact. François Fillon est un homme d’État, il est conscient de la gravité de la situation et des enjeux, et je suis convaincu qu’il prendra la juste décision. » Depuis quelques jours, les défections se multiplient chez les élus de droite et du centre. C’est le cas notamment dans la région Paca avec deux tribunes quasiment identiques signées vendredi par des élus régionaux et de la métropole niçoise appelant au retrait du candidat.
Haro sur la tentation Macron de certains élus de droite
Le président de la Région et de la métropole, Christian Estrosi a demandé, pour sa part, d’annuler le rassemblement du Trocadéro. « Je ne suis pas convaincu que ceux qui étaient en négociation avec Emmanuel Macron soient les mieux placés pour donner des conseils à François Fillon, égratigne Éric Ciotti sans citer de noms. Je ferai tout, y compris dans les Alpes-Maritimes, pour qu’il n’y ait pas de fractures et que nous gagnions dans l’unité. »