Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« Travailler pour l’équipe »

- RECUEILLIS PAR CHRISTIAN MOURGUES

Né en 1987 à Verdun, Anthony Roux, coureur cycliste profession­nel à La Française des Jeux depuis le début de sa carrière en 2008, a élu domicile depuis une dizaine d’années dans le Var, et plus particuliè­rement à Bormes-les-Mimosas. À l’aube d’une saison qui sera marquée par deux grands rendez-vous - le Tour d’Italie et le Tour de France - le vice-champion de France profession­nel sur route 2011, vice-champion de France du contre-la-montre 2016, cinquième des championna­ts d’Europe contre-la-montre 2016 et qui compte à ce jour quatre Tour de France, deux Giro et trois Vuelta, lève le voile sur une saison 2017 qui semble prometteus­e.

Comment s’est passé votre début de saison ?

J’ai fait le Tour d’Australie en janvier. Je visais un top  au général, et je finis . C’est une petite contre performanc­e pour moi, car c’est une très belle course. Depuis, ça a été bien au tour de Provence où je fais de la dernière étape.

Il y a eu le tour du haut Varmatin aussi...

Là, on s’est mis au service d’Arthur Vichot, qui a gagné !

Quels sont vos grands rendezvous cette année ?

Cette saison se divise en deux parties. Une première avec Thibault Pinot, où je dois partir en Italie pour la TirrenoAdr­iatico qui dure huit jours. En mars, c’est cette course ou Paris-Nice. Après il y aura le Tour d’Italie en mai, avec Thibault toujours en leader. Les deux gros axes pour cette année seront donc le Tour d’Italie et le Tour de France. Là, mon job sera essentiell­ement de travailler pour l’équipe. Sur le Tour, ce sera un peu spécial car il y aura Arnaud Demare pour les sprints et Thibault qui devrait être là pour le général, mais qui va tout faire pour le maillot à pois et les étapes. Je pense que, du coup, l’équipe aura un peu plus de liberté pour les échappées. On va pouvoir courir différemme­nt.

Vos objectifs à titre personnels ?

Au mois d’avril, j’ai Les Ardennaise­s et l’Amstel Gold Race, la Flèche Wallone et Liège-Bastonne-Liège, les championna­ts de France au mois de juin et les courses de fin de saison avec la Classique de Sanit-Sébastien et les championna­ts d’Europe du contre-la-montre au Danemark.

L’histoire d’amour dure avec la Française des Jeux !

Je suis en contrat jusqu’à la fin . Je suis profession­nel depuis dix ans et j’ai toujours été à la FDJ. J’y ai été stagiaire et participé à la fondation mise en place pour aider de nombreux sportifs. Je suis issu de cette filière et tout s’est toujours bien passé, donc je n’ai pas à coeur de changer. C’est vraiment une belle équipe que tout coureur français rêve d’intégrer. Et quand on en fait partie, on n’a pas trop envie d’en partir ! L’équipe a bien évolué, surtout depuis que Thibault est arrivé. Il a mis un gros coup de boost à l’équipe et tout a bien suivi, que ce soit au niveau matériel, équipement­s et, à présent, on n’a plus rien à envier aux grosses équipes. C’est vraiment agréable pour les coureurs.

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(Photos C. M.) Anthony Roux (à droite), en compagnie de ses copains d’entraîneme­nts Martial Charre (au centre) et Nicolas, roule quotidienn­ement sur les routes varoises
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