Pour en sortir...
Quand on mesure le gâchis causé en cinq ans par un unique dirigeant qui voulait décider de tout et qui n’est parvenu qu’à restreindre nos libertés, à augmenter nos impôts et à nous fâcher avec une partie de la planète, on en arrive à penser que la démocratie moderne est usée. Peut-être faut-il passer à un autre système de gouvernance, même plus ancien, car le nôtre, sous une apparente simplicité est trop compliqué puisqu’après avoir trouvé l’oreille du peuple, le Président élu doit trouver un Premier ministre qui trouve à son tour une majorité parlementaire. Notre histoire abonde en régimes différents et à géométrie très variable. Par exemple, le Consulat qui fît le bonheur de trois tribuns avant que l’un d’eux ne s’intitule consul à vie et le Directoire qui partageait l’autorité entre cinq personnalités. Plus près de nous, les Conseils des Sages fonctionnant au sein de certaines municipalités savent utiliser l’expérience de plusieurs notables. Le pouvoir est également exercé par des conseils d’administration et des conseils de surveillance. Dans l’Antiquité, à Sparte, pour départager un grand nombre de caciques, on n’hésitait pas à tirer au sort le vainqueur. Nul doute que la Française des Jeux organiserait à merveille ce type de scrutin. Ainsi sortiraiton de cette confusion m’ayant permis d’entendre un confrère susurrer que c’était les autocars de Macron qui avaient permis à Fillon de réunir ses
partisans au Trocadéro.