Beebish, une vie au service du hip-hop
Au début des années , elle avait ouvert la brèche du breakdance, un univers alors très masculin, aux filles du quartier Berthe, à La Seyne. Puis Beebish a multiplié les concours (et les prix) sur la planète, pour finalement devenir championne du monde et d’Europe, intégrant même l’un des plus grands groupes (crews) américains du monde. Elle a inscrit son nom dans la discipline et sa réputation fait d’elle, aujourd’hui encore, une référence : « Il y a quelques jours, j’étais jury pour le championnat du monde de breakdance, à Toulouse. C’était génial. Un très gros événement avec les Brésiliens, les Canadiens, les Taïwanais, les Allemands, les Russes… Une belle brochette ! » Une parenthèse presque reposante pour celle qui ne compte plus les projets artistiques : chansons, participation à des clips et premières parties d’artistes français et étrangers de renom… Actuellement, elle est embarquée comme danseuse sur la tournée de Jul (qui reprend dans quelques mois), le chanteur qui cartonne actuellement avec ses titres « Tchikita », « On m’appelle l’ovni »... Si elle regrette que le mouvement hip-hop ne soit pas encore assez considéré dans le Var, notamment à La Seyne où il y a pourtant une véritable attente selon elle, Beebish n’est pas du genre à rester les bras croisés pour faire valoir son art. Quand elle n’est pas sur les routes ou à l’étranger, Beebish partage son expérience, sa technique et son énergie. Et ce, depuis de nombreuses années. « Je donne des cours de danse hip-hop au Beausset, à La Cadière, et à La Seyne, entre autres. J’aime transmettre. C’est quelque chose de très important pour moi. »